Ainsi selon les habitants que nous avons rencontrés, la localité manque énormément d’infrastructures routières. Ils vivent dans un isolement absolu. Le seul lien reste le chemin wilayal numéro 16 qui relie la commune de Aïn Hadjar à El Hachimia et qui reste quant à lui dans un état délabré voire impraticable. Cette route n’a jamais bénéficié de réhabilitation depuis son inauguration. Le gaz de ville reste une autre demande et selon eux, son inscription a été faite en 2005, il y aurait même une étude achevée en la matière. Mais aucune réalisation sur le terrain. Et pourtant un poste d’attente ne serait éloigné que d’un kilomètre de leur localité. Le secteur de la santé connaît aussi un manque puisque cette localité n’a pas encore bénéficié d’un centre de santé à l’instar des autres localités. Il faut se déplacer sur une distance de 7 km pour une injection. Alors pour les urgences, c’est une autre histoire. Ce volet d’hygiène ne pouvait être sans tache puisque l’assainissement est quasiment absent. Pis, l’eau courante est plus que douteuse. D’autant plus que les services de la santé ne permettent pas le forage de nouveaux puits à cause de la pollution des réserves hydriques. En plus, les puits qui existent sont à sec. Quant au volet de l’éducation, le grand manque reste celui inhérent à la rareté du transport scolaire. Selon les habitants, il y aurait une centaine d’élèves qui fréquentent le CEM, mais le manque de bus scolaires fait que pas mal d’entre eux, (en particulier les filles) ont préféré quitté l’école plutôt que de continuer à souffrir de la sorte. Enfin, le volet développement n’est pas plus reluisant que les autres secteurs puisque l’agriculture n’a pas bénéficié d’aide en matière de PDDR pour le développement rural. Et pourtant la localité a été choisie comme localité-pilote pour la mise en place d’un programme en la matière, mais il n’a pas été concrétisé sur le terrain.
Farid K.
