Le colloque a été l’occasion de faire le constat et de donner le bilan sur l’opération de numérotation automatique des dossiers en justice.
Aussi, des statistiques ont été communiquées sur le système d’aide à la décision qui permet de détecter d’éventuelles erreurs et les problème liés à la sécurisation du réseau intranet qui permet aux tribunaux d’échanger les données. A cet effet, Henni Abderezzak, responsable au niveau du ministère de la Justice, nous explique “ On a mis en place un système pour éviter d’éventuels piratages et les virus ainsi qu’un mot de passe et les numéros des dossiers sont attribués automatiquement même si le risque zéro n’existe pas, je vous donne un exemple : si un habitant deBéjaïa a une affaire au niveau de la Cour suprême, il n’est plus obligé de se déplacer car avec l’automatisation de son dossier, il aura accès directement à l’état de son dossier au niveau du bureau du greffier.”
Actuellement, il existe plus de 197 registres au niveau des tribunaux et cette opération s’inscrit dans des grandes réformes initiées par le président de la République dans le secteur de la justice.
L’envoi électronique des dossiers des mineurs et la possibilité de traiter plus rapidement et efficacement les affaires criminelles permettront aux instances juridiques d’avoir un accès plus rapide au registre des requêtes ainsi qu’au répertoire des jugements pénaux.
Selon M. Moudjadj, sous-directeur de l’organisation et de la modernisation du système juridique au niveau du ministère de la Justice, “ l’automatisation des instances juridiques mettra fin à l’anarchie et au suivi des enquêtes tout en permettant au greffier d’accéder directement au dossier et le réseau sera contrôlé à partir de la centrale.”
Cette opération d’automatisation a débuté le 30 juillet en ciblant les affaires civiles pour ensuite s’élargir aux affaires pénales à partir du 8 janvier 2009.
Ce colloque permettra aussi de proposer de nouvelles formules afin d’améliorer le système de numérotation automatique concernant le dossier général et le registre des affaires civiles et pénales ainsi qu’une surveillance, une traçabilité, la mise en place de normes de recherches le remplacement du le registre papier par le registre électronique pour faire face à la mondialisation.
H. M.
