Les quatre terroristes artisans des attentats synchronisés de février dernier condamnés à mort par contumace

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Le tribunal criminel près la cour de Tizi-Ouzou a prononcé, hier, quatre condamnations à la peine capitale à l’encontre des artisans des attaques de la police en février dernier. Ces attentats, il faut le rappeler, ont fait trois victimes (dont un civil) et sept policiers blessés. Ce jour-là, les terroristes avaient ciblé la BMPJ de Draâ Ben Khedda, le commissariat de police de Mekla ainsi que la localité de Boubhir, où est décèdé le citoyen sus-cité. De fait donc, les dénommés A. Sofiane, F. A. A., D. Mohamed et B. Rabah, actuellement en fuite, ont été jugés et condamnés par contumace pour leur implication avérée dans ces attaques. A l’heure où nous écrivons, 13 autres prévenus étaient en train de comparaître devant le juge pour être jugés dans le cadre de cette même affaire. Appelés un à un à la barre, les 13 mis en cause devaient “s’expliquer” devant le juge et répondre aux graves accusations qui pèsent sur eux. Des chefs d’accusation, il faut le préciser, qui ne diffèrent en rien de ceux ayant entraîné la condamnation des quatre premiers accusés. Il s’agit entre autres, d’“appartenance à groupe armé, participation à la fabrication d’engins explosifs, homicide volontaire avec préméditation, tentative de meurtre”. Le verdict du tribunal était attendu pour la nuit d’hier mercredi.

Ahmed B.

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