Alger manifeste contre l’agression israélienne sur Gaza

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A Belcourt, plusieurs personnes ont été arrêtées, des escarmouches ont éclaté avec des jets de bouteilles de bière, de pierres et de chaussures. Des slogans hostiles aux Israéliens ont été scandés.  » A bas l’état sioniste », « Juifs assassins d’enfants. »

Le premier cordon de sécurité établi à la place du 1er-Mai a été forcé et les forces de l’ordre piétinées et la situation a échappé à tout contrôle, des adolescents jetaient des pierres à l’encontre des policiers qui répondaient à coups de matraques. Les plus sages tentaient d’apaiser les esprits en scandant « Marche pacifique » mais c’était sans compter sur la provocation de ces jeunes qui ont profité de la situation pour allumer les CRS lesquels étaient dépassés par l’ampleur des événements. Ainsi,les rues d’Alger hier ont été désertées par les automobilistes qui ont été priés de faire demi-tour.

Place Maurétania,même scénario et les matraques n’ont pas réussi à venir à bout des manifestants déterminés à atteindre la place des Martyrs où d’autres manifestants les attendaient.

Les forces antiémeutes, déployées, ont une nouvelle fois fait face à un échec. Ainsi les deux vagues humaines se sont réunies au niveau de la place des Martyres. à côté de l’APN, de violents heurts ont éclaté faisant quelques blessés légers.

Des manifestants ont été arrêtés et embarqués dans les fourgons, des femmes ont rejoint la marche après la prière d’El Assr en scandant des slogans hostiles à l’état sioniste. 16h 00, une masse humaine arrivée d’El Harrach rejoint le mouvement des manifestants lesquels ont littéralement envahi les artères et les ruelles d’Alger. Al’heure où nous mettons sous presse, les manifestations se poursuivent.Quant au bilan de cette marche impressionnante, il est fait état de dizaines d’interpellations et de quelques blessés légers.

A signaler que les manifestants ont brandi le drapeau vénézuélien et ont scandé des slogans hostiles au président égyptien Moubarak et en demandant des visas pour aller combattre à Gaza. Ainsi et depuis le 18 juin 2001, date de l’interdiction des marches à Alger, la capitale a brisé l’omerta qui a duré huit ans.

Hacène Merbouti

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