Impressions

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Kaci Sadi (universitaire)

 » Yennayer est l’une des dates qui nous rappelle notre spécificité, donc notre identité. C’est aussi une date qui nous rappelle combien nous sommes attachés à la terre. Cet événement annuel suppose un nouveau souffle et un nouveau départ auquel nous nous préparons (chacun à sa manière). Il est évident que Yennayer, à l’instar du 1er janvier et du Awel Mouharem, doit être décrété journée chômée et payée. D’autant plus qu’il s’agit là de l’un des rares événements fêté par l’ensemble des Algériens  »

Firad Moussa (poète)

“Il s’agit d’un héritage qui remonte à loin, très loin, dans le passé. C’est un moment qu’on a toujours fêté avec ce sentiment d’être réconcilié avec nous-mêmes. II est temps que cet heureux événement soit fêté d’une manière officielle.”

Ahmed Hamoum (auteur)

“Dans nos villages kabyles, Imensi n Yennayer est un dîner spécial, car dans le plat familial sont disposées toutes les cuillères des membres de la famille, même pour ceux qui résident à l’étranger. Dans d’autres régions, Yennayer dure trois jours, et on fabrique une sorte de galette dans laquelle on introduit une pièce en or avant sa cuisson. Une fois les parts distribuées, celui qui découvre l’objet aura une année prospère devant lui.

A l’ouest du pays, Yennayer est célébré une semaine durant avec des costumes de tradition et des masques confectionnés avec des peaux de bêtes. Une sorte de bal masqué pour commémorer la victoire de Chachnaq sur les Pharaons. “En Kabylie, Imensi n Yennayer est une sorte de “réveillon.”

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