Cela étant et jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, cette flotte, contrairement à celle enregistrée il y a près de deux semaines (voir notre édition du 15 janvier dernier), n’a engendré aucun dommage. Cependant, par endroits, les avaloirs, notamment dans le chef-lieu de la wilaya, sont submergés par toute cette eau qui tombe du ciel et qu’ils n’arrivent pas à absorber au fur et à mesure qu’elle tombe. Du coup, le surplus est refoulé sur la chaussée jusqu’à atteindre le niveau du trottoir. Cette situation ralentit la circulation automobile mais aussi piétonne. Les travaux entamés au niveau du pont Sayeh de la ville ont accentué davantage »la mal circulation ».
Cela étant, si la situation pluviométrique perdure, il n’est pas exclu que la wilaya revive le triste hiver de 2005. D’où l’impératif à ce que les autorités locales soient sur le qui-vive à l’effet de faire face à tous les dégâts que pourraient engendrer ces intempéries. Cette probabilité de revivre le scénario de l’hiver 2005 nous fait penser à toutes ces familles occupant des habitations de fortune implantées sur le lit de oued Hous. Par ailleurs, cette vague de froid, d’habitude annonciatrice de neige, est aussi une donne dont il faut que les autorités tiennent compte. La poudreuse a déjà gagné du terrain vers le bas pénalisant ainsi les villages implantés dans les hauteurs.
Mais jusque-là, ces derniers ne sont confrontés qu’à de légères morsures du froid auquel ils sont, pour ainsi dire, habitués.
T.O.A.