Un phénomène récurrent, en cette période de cueillette des olives, touche particulièrement les localités d’Ihargken, El-Madrassa, Chréa et d’autres régions voisines : il s’agit du vol de centaines de quintaux d’olives. En effet, les maraudeurs profitent de l’interruption de la cueillette, notamment les jours de pluie et la nuit, où les propriétaires des oliveraies sont absents de leurs champs, pour accomplir leur sale besogne. Le phénomène est aggravé par l’exploitation d’adolescents pour commettre ce délit. Les victimes, rencontrées, ont exprimé leur mécontentement : « Tous les efforts fournis pour ramasser notre récolte se sont évaporés, tout comme les sacs d’olives que nous avions laissés dans les champs….Pourquoi des individus peu scrupuleux utilisent des gosses pour acheter des olives. Des olives volées. Cela s’appelle recel et cette infraction est punie par la loi. » La communauté civile doit intervenir en urgence, pour sensibiliser les citoyens sur cet événement, par exemple l’intervention de la mosquée par des cours de morale lors de la prière de vendredi, le rôle des associations civiles par des assises et des réunions, l’école par les activités éducatives et le rôle important des parents en mettant en garde leurs enfants.
A. Bazouche
