Sidi Khelifa, un eldorado en péril

Partager

Paysage de rêve, authentique, avec une vue pittoresque de la plage, un oued qui s’achève sur un lac qui le relie à la grande bleue, sur ses lits des plaines qui alimentent le marché en fruits et légumes. Voilà ce que le lieu offre au regard mais le plus important c’est les nappes phréatiques par lesquelles toute la région d’Azeffoun est alimentée en sources. Mais toute cette richesse subit des actes de vols. Tout un enchaînement de dégradation qui est en train de se produire. Une plage qui se voit de jour en jour victime d’actes d’extraction de son sable. Un résidant du village limitrophe nous confie : “L’acte d’extraction de sable génère en premier la montée de la mer en détriment des terre agricoles cultivables qui sont juste à côté et qui souffrent de toutes sortes de maladies influant négativement sur les récoltes ; et en deuxième lieu, le lac qui était un lieu de reproduction d’espèces de poissons des eaux douces, ainsi que toutes sortes d’oiseaux, se voit sali par l’émergence des eaux de mer. Troisièmement, c’est l’humidité qui ne recule devant elle aucun obstacle pour se propager. Ce n’est pas uniquement le sable qui est un élément attractif de l’attention, mais le tout-venant qui est devenu à son tour le plus visé.” Un paradis, jadis, en paix, une nature qui a été bercée par calme qui se voit se voit aujourd’hui malmenée, menacée au su et au vu de toutes les parties qui restent inertes, immobiles sans le moindre geste afin de la sauver du drame qu’elle a subi.

Sahnoune Karim

Partager