Depuis trois mois, prendre un fourgon à Bechloul ou à M’chedallah, lieux où convergent les citoyens de Semmache pour rentrer chez eux, devient un véritable calvaire.
Au nombre réduit des transporteurs privés qui assurent cette desserte, s’ajoute le refus de ces derniers de s’aventurer sur l’unique route du village, qui n’a d’ailleurs de route que le nom.
A ce propos, il est important de signaler que certains transporteurs desservent seulement la Crête Rouge, un village distant de 3 km de Semmache. Ce qui oblige les villageois à faire escale au gré du coût du transport et surtout du temps.
Cette situation qui est appelée à durer dans le temps a généré quelques modifications sur l’emploi du temps des habitants et surtout les élèves. « Avant, je me levais à 7 h du matin, mais avec des retards à répétition, je suis obligé de me lever à 6h du matin, donc une heure de sommeil en moins…. » déplore un lycéen.
En effet, les élèves prennent la route tôt le matin, entassés à 11 ou à 12 dans un fourgon, qui ne dispose que de 9 places réglementaires pour rejoindre les bancs des écoles.
Pareil au soir, mais cette fois, pour rentrer chez eux avant la tombée de la nuit. En attendant des jours meilleurs, les villageois ne savent à quel saint se vouer pour que ce problème soit résolu, et que les retards soient qu’un mauvais souvenirs.
Sami Mourad
