Le SNPSP déterminé à poursuivre le débrayage

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En dépit des jugements du ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière qui n’a pas manqué d’accuser publiquement le SNPSP de se livrer à une surenchère politicienne, les praticiens de la santé publique n’envisagent en aucun cas de suspendre leurs grève. Ils sont même plus que jamais déterminés à poursuivre leurs action déclenchée depuis le 24 février dernier, et ce, jusqu’à satisfaction de leur doléances, affirment les organisateurs de ce mouvement. Pour preuve, tous ce que la tutelle a fait jusqu’à l’heure actuelle, en saisissant la justice d’un coté et en minimisant le taux de suivi de cette action de l’autre coté, n’a pas réussi à inciter les praticiens pour faire marche arrière et geler leur grève.

Joint par téléphone, Dr Lies Mérabet, secrétaire général du syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a affirmé que « nous ne comptons pas suspendre notre grève sur une simple annonce ». « Au quatrième jour de la grève nous n’avons pas encore reçu de notification via la justice, et ce n’est pas sur une simple annonce que nous arrêterons la grève », a-t-il enchainé. Hormis le service minimum, la majorité des établissements de la santé et de proximité ont été paralysés. Sur ce chapitre, le ministre, faut-il le signaler, avait précisé d’un ton « coléreux » que « je n’accepterais jamais qu’on prenne en otage nos malades ». Cela fait plus de deux ans que les praticiens de la santé publique demandent l’application de leur statut particulier et l’ouverture de dialogue sur le régime indemnitaire.

Concernant ce dernier et l’adoption du statut particulier, le ministre de tutelle avait signalé lors de son passage sur les ondes de la chaine III de la Radio nationale mercredi passé que « ces dossiers ne relèvent pas de mes prérogatives, par contre ils relèvent d’une autre structure ; ceci dit que c’est au gouvernement de prendre des décisions sur ces dossiers », a-t-il ajouté.

Le bras de fer entre le syndicat en question et la tutelle continue. Cette situation ne risque pas de connaître de dénouement du fait que le SNPSP ne compte pas faire marche arrière jusqu’à satisfaction de leur plate-forme de revendications, alors que le ministre qui n’apprécie nullement les agissements de ce syndicat, affirme que les revendications réclameés par ledit syndicat ne sont pas dans ses prérogatives.

Lemya Ouchenir

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