Après la réalisation de quatre foyers pour jeunes dans les villages de Tazrout, Hennia, Sanana et de Maâmar, les autorités locales viennent de permettre aux jeunes de la cité EPLF 200 logements et celle baptisée en nom du Colonel Amar Ouamrane d’avoir leur foyer. Les travaux de cette structure constituée d’un rez-de-chaussée et d’un étage tirent à leur fin. Ainsi, cette infrastructure qui sera réceptionnée incessamment rendra d’innombrables services aux jeunes des quartiers avoisinants. Selon le maire, M. Didouche Hamou, ce foyer est extensible en centre culturel car, dit-il, ce genre d’édifice est prévu dans le PDAU. Notre interlocuteur nous a déclaré que d’autres foyers similaires seront programmés dans les autres villages à l’avenir.
Certes, pour le moment la gestion de ces infrastructures n’est pas encore claire quand on sait qu’à chaque fois qu’un foyer est réceptionné, le problème de personnel et d’affiliation se posent avec acuité. Mais il faut dire quand même que pourvu que ces infrastructures existent, il ne suffit que de trouver un moyen de les faire fonctionner comme c’est le cas aujourd’hui de recourir aux associations. Comme la ville de Draâ El-Mizan est devenue tentaculaire, il est très important de prévoir de tels foyers dans les autres quartiers éloignés du centre-ville. Sur le plan de développement des infrastructures culturelles, une bibliothèque communale est lancée. Il est seulement attendu que les travaux soient menés à une cadence plus soutenue car selon les uns et les autres ce projet accuse un léger retard dû essentiellement aux intempéries et à l’état du terrain quelque peu accidenté.
Dans le même ordre d’idées, il faut rappeler que la Maison de jeunes Arezki Mansouri a fait peau neuve après avoir été délaissée des décennies. Quel nom portera cette future bibliothèque car à Draâ El-Mizan de nombreux édifices et lieux publics attendent leur baptisation depuis des années ? Telle est la question à laquelle il faudra répondre.
Amar Ouramdane
