Après avoir parcouru seize wilayas, depuis l’entame de la campagne électorale, Moussa Touati s’est dit satisfait du bilan des meetings et des actions de proximité qu’il a animés à travers la plupart des wilayas de l’Est du pays. “Le FNA a réussi avec des moyens matériels et financiers modestes à sillonner 16 wilayas de l’Est du pays et à faire connaître son programme contenant différentes approches pour résoudre les problèmes du citoyen et du pays, notamment à travers le rétablissement de la confiance entre gouvernant et gouverné”. Il a fait part de l’attachement de son parti à opérer le “changement” par la sensibilisation des citoyens en dressant tableau noir de la situation actuelle du pays, tout en rejetant la thèse de certains partis boycotteurs, selon laquelle le résultat de l’élection “est connu d’avance”, et que la situation du pays ne saurait être changée si l’on ne s’en remet pas à l’autorité du peuple.
De ce fait, le porte-parole du FNA a estimé que le discours prononcé pas le biais de son parti a évoqué pertinemment et avec objectivité et convictions les problèmes de la société, prétendant s’engager au cas où il serait élu à la magistrature suprême du pays, à “amender la Constitution et à consacrer l’indépendance de la justice, de sorte que tout responsable, y compris le chef de l’Etat, puisse être poursuivi en cas de faute”.
De son coté, Saïd Laârous, représentant du candidat du Front national algérien (FNA), a indiqué que son parti était déterminé, en dépit de l’inégalité des chances, à s’engager dans cette course électorale, “quelle que soient la situation et le résultat de ce scrutin, notre devoir est de ne pas laisser le champ politique vide”.
Il a également ajouté que “le candidat Moussa Touati mène une compétition et nous attendons le résultat car le dernier mot revient au peuple algérien souverain”.
Sur un autre volet, qui concerne l’animation de la campagne électorale à l’étranger, le candidat du FNA a précisé que sa formation politique a ouvert des bureaux en France, en Espagne, en Egypte, en Belgique et au Canada, pour convaincre la communauté algérienne établie dans ces pays à participer massivement aux urnes, tout en précisant que des activités de sensibilisation ont été lancées depuis le début de la campagne pour expliquer le programme du parti aux membres de la communauté algérienne.
A. Slimani