A la veille de la clôture de leur grève de cinq jours, enclenchée depuis le 22 mars dernier, le Snapsy pense déjà à la forme de la prochaine action qu’il devrait entreprendre. » Si nos revendications ne sont pas prises en charge, nous entamerons des grèves cycliques « , met en garde le président du Snapsy, Khaled Keddad. « Puisque ce mouvement qualifié de réussie n’a rien rapporter de satisfaisant « , a-t-il enchaîné.
Les psychologues affiliés au Snapsy qui ont favorablement répondu au mot d’ordre de grève, lancé par cette entité syndicale, demandent à ce que le gouvernement réagisse rapidement pour améliorer leur situation socioprofessionnelle.
Au CHU Mustapha Pacha d’Alger, plus d’une soixantaine de psychologues ont organisé un piquet de grève hier matin. Banderoles et affiches en mains, les psychologues étaient, en effet, nombreux à répondre à l’appel du Snapsy, pour manifester une fois de plus leur refus des statuts élaborés en leur absence.
Les psychologues rencontrés sur les lieux ont précisé que » Nous voulons un classement catégoriel du psychologue à partir de la catégorie numéro 13, comme cela a été décidé lors de la signature d’un procès verbal avec l’ancien ministre de la Santé en assurant une évolution de carrière jusqu’au doctorat de la première subdivision hors catégorie ».
Ces derniers ont dénoncé » Le mépris affiché par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui veut désormais les classer à la catégorie N° 12 « .
La plateforme de revendications de cette entité syndicale s’articule autours de » l’élaboration d’un statut particulier en collaboration entre le partenaire social et l’administration, la mise en place d’un système indemnitaire en harmonie avec les conditions particulières liées à l’exercice de la profession de psychologue, la régularisation de la situation administrative du personnel contractuel, ou en activité sous contrat pré-emploi, garantir le droit à la promotion dans le déroulement de carrière du psychologue, assurer l’équipement dans les salles de visite, garantir aux psychologues le droit de représentativité au sein des conseils d’administration, et autres conseils scientifique et médical ».
Lemya Ouchenir