Toutes les entrées de la ville étaient filtrées par des barrages, des escouades de police ont sillonné toutes les artères. Aux premières heures de la matinée, des petits groupes de citoyens commençaient à se former aux alentours du siège de l’APC et l’arrivée de Abdelaziz Belkhadem est, pensait-on, imminente.
Mais cela ne se fera qu’à 13h40. Belkhadem sera accueilli par les autorités locales, une troupe de scouts, des militants de son parti ainsi que des anciens moudjahiddine et des citoyens. Après quelques minutes passées devant le siège de l’APC où il a échangé la parole avec les membres du comité d’accueil et des citoyens de la ville de Sidi Aïch, Abdelaziz Belkhadem a entamé une petite marche à pied sur l’artère principale de la ville, l’avenue du 1er -Novembre, pour se rendre l’espace de quelques minutes au siège local de son parti, s’arrêtant à mi-chemin devant la porte d’un café situé aux alentours immédiats de la salle de fêtes Youcef Abdjaoui.
Là, Abdelaziz Belkhadem prend la parole pendant plus de 15 minutes pour parler des projets qui doivent être réalisés et des défis qui attendent notre pays en matière de développement en général.
“Notre pays a besoin de stabilité, de développement, non pas de boycott”, dira-t-il sous une salve d’applaudissements et des youyous. Il exhorte l’assistance à aller voter massivement le jour J : “Vous avez le choix entre les candidats et les programmes, mais l’essentiel c’est qu’il faut voter en masse le 9 avril”.
Après près d’une heure passée à Sidi-Aïch, Belkhadem se rendra à Tinebdar où il a notamment visité la zaouïa de Sidi-Yahia.
Arezki Toufouti