“Les Kabyles ont renoué avec l’espoir”

Partager

A la veille de l’élection présidentielle, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a tenu une conférence de presse au centre international de presse, sis à Alger. Dans son compte rendu de son périple électoral, Louisa Hanoune a affiché sa satisfaction de «la réussite» des meetings et des travaux de proximité qu’elle a effectués durant sa campagne électorale. Elle s’est toutefois démarquée de ceux qui ont fait la similitude entre une activité pécuniaire et la campagne électorale, ce qui selon elle n’est pas admise par sa formation, sans évoquer le montant dépensé durant son périple électoral. La candidate à l’élection présidentielle est longuement revenue sur ses meetings tenus en Kabylie : «Il y avait une mobilisation sérieuse en Kabylie, où j ai déduit que les Kabyles ont renoué avec l’espoir», a-t-elle répété avec sa voix rauque, avant d’ajouter que tamazight sera sans aucun référendum, langue nationale et officielle. Tout en réitérant son attachement à la «culture populaire», la pasionaria a souligné qu’elle avait été frappée par certaines traditions à l’intérieur du pays. Evoquant le déroulement de cette élection à l’étranger, Mme Hanoune dira que la communauté algérienne établie à l’etranger a donné le meilleur exemple, du fait que la majorité s’est rendue aux urnes. « Cela me rappelle les élections de 1995», souligne-t-elle. En outre, Mme Hanoune a fustigé le parti unique FLN qui, pour elle, est le seul responsable de la situation qui prévaut dans le pays. S’appuyant par ailleurs sur les axes de son parti, la secrétaire générale du PT a révélé que son souci majeur est celui “de défendre une autre alternative politique et économique et de véritables perspectives”. Comme pour le secteur économique, Mme Hanoune a estimé que le meilleur exemple à tirer est celui adopté déjà dans les pays de l’Amérique latine dont le Venezuela, le Brésil et la Bolivie. La trotskiste a préconisé un système «socialiste et démocrate». Toujours dans le même contexte, la conférencière a accusé le FMI d’être le premier responsable du malheur que vivent certains pays sous-développés, et qu’“il veut récupérer les réserves de l’Algérie afin de résoudre la crise financière qu’il a engendrée”. Et d’appeler aussi à rompre les accords avec l’UE, qualifiant cet accord de «rouleau compresseur».

A. Slimani

Partager