Mise au point / Droit de réponse

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Suite à la publication par votre quotidien dans son édition du 12/07/2009, en page 3 d’un article intitulé : «Une sablière saccagée, la RN 72 coupée» et signé par le journaliste répondant aux initiales de “O. Z”, nous tenons à apporter les clarifications suivantes : Tout d’abord, la malheureuse noyade qui s’était produite dans lit de l’Oued Sébaou ne nous laisse pas indifférents et la perte tragique de la vie d’un jeune homme est plus que regrettable. Toutefois, des passages livrés par l’article sus-indiqué ont tendance à faire de notre entreprises, de façon à peine voilée, l’auteur présumé d’un “homicide involontaire”. Ces propos tiennent d’une accusation très grave qui ne repose sur aucun fondement, si ce n’est celui de la surenchère et de l’intox. Au-delà de la douleur que peut causer la disparition tragique d’un jeune citoyen, rien ne peut justifier l’opération de sabordage systématique d’une unité économique qui agit depuis son démarrage dans le cadre authentique de la réglementation et de la loi. Notre Sarl qui fait travailler, aujourd’hui, plus de 1 000 personnes ne peut ni comprendre ni accepter la violence et la haine qui ont caractérisé la descente de dimanche dernier, encore moins le pillage et la dilapidation d’argent et d’outillages qui ont suivi le forfait. Des actes qui n’honorent en rien la mémoire du jeune défunt et que l’article en question veut présenter comme objet de “fierté” en faisant abstraction de notre version des faits et du profond sinistre qui a frappé de petits prestataires de services activant avec leurs maigres matériels sur notre site de production. Enfin, nous devons convenir que l’ouverture ou la fermeture d’une sablière réglementée relève de la seule compétence des pouvoirs publics. Quant à la “fumée noire” qui aurait couvert en soirée de dimanche le ciel de Tizi-Ouzou, elle présente la force de propos exagérés qui traduisent, à notre humble avis, une fumée de haine qui asphyxie tout le territoire de la Kabylie.

Réponse à mise au point

Reprenant une information donnée par la protection civile de Tizi Ouzou ayant trait au décès d’un jeune de 23 ans par noyade dans une intersection de l’Oued de Sebaou, il n’était nullement dans notre intention, contrairement aux allégations des représentants de la SARL Seddiki, de nuire ou d’accuser X ou Y. Fidèles à notre ligne qui est de rapporter à nos lecteurs l’information et l’actualité dans leurs régions, nous n’avons à aucun moment fait ni dans la surenchère ni dans l’intox. Contrairement au vocabulaire utilisé dans la  » mise au point  » qui s’apparenterait à une tentative d’intimidation, la Dépêche de Kabylie à toujours privilégié l’information avant toute autre considération, s’en tenant à notre devoir d’informer. Quant à la fumée noire qui a couvert le ciel de Tizi Ouzou ce jour-là, seuls les jeunes contestataires pourront bien expliquer le pourquoi de leur geste. Quant à l’objet de fierté, le seul qui puisse nous motiver et nous encourager c’est bien la satisfaction de nos milliers de lecteurs qui trouvent dans la Dépêche de Kabylie le meilleur espace qui permet à leurs doléances de sortir de l’anonymat.

La rédaction

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