La musique, a de tout temps, était l’amie des estivants. On se la coule douce, les moments de sieste avec une musique apaisante… Donc, ceci dit, la musique à une grande part dans ce défoulement au sein de la jeunesse. Les étals des marchés, les fêtes de mariage… grouillent de CD non-stop. Ce genre musical connaît son éclat aux moments des fêtes. Les jeunes influencés, attendent avec enthousiasme les nouveautés des artistes, tels Alloua, Moumouh, Saïd Youcef et d’autres noms connus dans ce genre musical.
Danser au rythme du non-stop
Les mariages traditionnels différent d’une région à l’autre ; les coutumes aussi ; mais elles sont toutes réunies par la musique rythmée, ce genre musical qui donne du dynamisme, de l’énergie et casse l’ennui et fait déhancher les jeunes.
Aujourd’hui, l’influence du non-stop sur les fêtes dépasse l’imagination. Jeunes, enfants et même vieux reprennent ces chansons, répètent les paroles à thèmes variés, on y trouve celles qui évoquent l’amour, les tristes séparations, mais chantées sur un air rythmé, au point d’oublier que c’est un sujet qui évoque la tristesse ainsi, les paroles dans le non-stop n’intéressent pas trop les fans, l’essentiel c’est qu’elles les fassent bouger et danser. Par ailleurs, les artistes prennent le paquet en été, c’est la saison fétiche, généralement, c’est la période où ces derniers lancent leurs nouveautés, animent des soirées, des fêtes de mariage pour lesquelles les gens payent des sommes souvent non négligeables sans regrets, l’essentiel, c’est de vivre ces moments de joie tout en permettant à l’ensemble de » Tadart » de se défouler.
Finies les vacances, quel sort pour le non-stop ?
Dès que les vacances s’achèvent, les gens reprennent leurs habitudes quotidiennes : rebelote, retour au travail, aux écoles, le travaille remplace le défoulement, et la musique rythmée est remise au repos elle aussi, et ce après l’éclat qu’elle a connu durant l’été.
Ainsi, ce genre musical qui est devenu un mode ces derniers temps dans la région kabyle, s’invite pour une saison seulement. Il laisse place à la parole, à la magie de la poésie, à la douceur de la mélodie qui prendront places dans l’univers de la chanson kabyle. Ces chansons éternelles résistent, ne meurent jamais, comme celle de Matoub, El Hasnaoui, Chérif Khadam, Medjahed Hamid, Cherifa et d’autres figures artistiques qui honorent à jamais la culture kabyle.
Ouerdia Sait