“La promotion ne vient que par le travail et le sérieux”

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Qui est Mme Atmani ?

Je suis une mère de famille âgée de 43 ans, commissaire de police et exerçant dans le secteur depuis presque un quart de siècle.

Comment avez-vous atterri à la police ?

Comme toute Algérienne, jalouse de son pays et voulant participer à son développement. J’ai opté en 1986 pour une formation d’inspectrice de police et depuis je suis au service de mon pays.

Aviez-vous des promotions facilement ?

Pas du tout. Après avoir obtenu mon grade d’inspectrice, j’ai passé, quelques années plus tard, le concours d’officier que j’ai eu, puis celui de commissaire que j’ai eu aussi. Déjà en tant qu’officier, j’ai eu à assumer la fonction de chef de la 4e sûreté urbaine de Béjaïa puis de chef de bureau de la formation pendant deux années au niveau de la sûreté de wilaya avant de laisser ce poste pour aller suivre le stage de commissaire.

Vous avez été proposée à la confirmation au poste de chef de sûreté urbaine, quel est votre sentiment ?

Comme je vous l’ai déjà dit, j’ai assumé cette fonction de chef de sûreté urbaine par le passé en tant qu’officier et à mon retour du stage de formation de commissaire, j’ai assuré l’intérm pendant un semestre à la tête de la 5e sûreté urbaine de Béjaïa. Actuellement, je suis dans la même situation à la 2e sûreté urbaine depuis une année en attendant ma confirmation qui ne saurait tarder.

Avez-vous travaillé dans beaucoup de services de la police ?

Oui. J’ai travaillé dans l’administration, dans la police judiciaire et dans la police des frontières avant d’accéder au poste de chef de sûreté urbaine.

Y a-t-il beaucoup de femmes dans la police ?

Il y en a dans la wilaya de Béjaïa. Nous sommes 11 161 au niveau national. C’est peu mais ça s’améliore de plus en plus. Malgré les difficultés rencontrées par les jeunes filles avec leurs parents, ces dernières commencent depuis quelque temps à renforcer nos rangs.

Entretien réalisé par A. G.

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