Les rues rouvertes dans un état lamentable

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Bien que rouvertes à la circulation automobile, les rues Colonel-Amirouche et Bounouar-M’Hana ne sont pas, pour autant praticables. Fermées, depuis plus de deux mois, elles viennent d’être livrées, à nouveau, au trafic automobile. Cependant, leur état a empiré. Ainsi pour traverser la place du marché ou prendre la rue vers Aït Yahia, sans dommages, les automobilistes doivent s’adonner à une véritable gymnastique. La chaussée boursouflée, par endroits, creusée en d’autres, présente une dénivellation de près d’un mètre. Les conducteurs comme ces chauffeurs de taxi qui font la navette, plusieurs fois par jour, ne peuvent emprunter cet axe, sans pester, contre “ceux qui voient tous les désagréments causés à la population mais ne font aucun geste pour leur faciliter la vie”. Sur ces tronçons difficiles, les véhicules avancent un par un, à vitesse réduite, créant des bouchons pouvant s’étirer jusqu’au monument. Pourtant, les engins en pleine activité sur le chantier voisin, pourraient être mis à contribution, pour aplanir la route sur quelques mètres et permettre ainsi, la fluidité de la circulation. La fermeture de ces voies considérées comme les plus importantes, ayant entraîné, il y a deux mois, la révolte des commerçants. Les habitants de la région et les habitués du quartier ont été complètement perturbés, perdant ainsi leurs repères.

L’accès au centre-ville était devenu alors, une corvée, dans la mesure où les automobilistes étaient contraints à un long et fastidieux détour, par la rue de l’hôtel, soit plus d’un kilomètre de plus. Les commerces perdaient de plus en plus, leur clientèle, qui se rabattait sur les autres rues plus accueillantes. C’est dire que, malgré toutes ces difficultés, les usagers sont ravis de retrouver, même partiellement, ces voies qui leur permettront de renouer avec leurs habitudes.

A. O. T.

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