Enfant, il a lui-même fabriqué sa propre guitare “système D” selon sa propre expression. En 1976 alors qu’il travaillait à Dar El Beida, il s’inscrit aux cours de musique chaâbie au centre culturel de cette ville. En 1979 il accomplit son service national, période qui va beaucoup l’influencer, puisqu’il composera des chansons ayant pour thème la séparation, la nostalgie après celles de la période d’adolescence des “seventies”. En 1976 il enregistre à la radio nationale suivi une année après de 2 cassettes enregistrées à Com-Rouiba. En 1978 c’est l’inévitable chemin de l’exil. En 1982 c’est la grande consécration pour Rabia Brahim qui réussira à intéresser une grande maison parisienne au label mondialement connu “Azwaw”, suivi de 7 cassettes enregistrées ici et là chez différents éditeurs. Mû par ce succès, il s’inscrit au conservatoire André Trion à Paris pour approfondir ses connaissances musicales. A son retour au bled, il enseignera cette discipline à l’ITE de Bouira, pour être ensuite représentant des éditions Idles. En 1993, il achète son propre studio et s’installe à Bounouh puis à Boghni jusqu’en 2004. Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas. Brahim a rejoint à Tizi-Ouzou, l’édition Azwaw dont la maison-mère est fondée à Paris par Said Daoud, son ami. En plus d’assister techniquement les jeunes chanteurs Brahim, continue de composer et d’écrire. Parmi ses projets, il y a la publication d’une autobiographie et de 3 nouvelles cassettes qui paraîtront au moment opportun.
M. Ouanèche