Les interventions des élus membres de l’exécutif

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Abderrahmane Bensabaa, président de l’APC

“Nous ne savons pas quoi faire : c’est un grand point d’interrogation !”

“L’assemblée est bloquée à l’approche du mois de ramadhan et de la rentrée sociale, il est de tradition chez nous, que l’APC vient en aide aux démunis ! Si la situation persiste, rien ne pourra se faire pour eux ! Nous ne savons pas quoi faire : c’est un grand point d’interrogation.

C’est vrai que j’ai annoncé un changement de l’exécutif. Mais, ma foi, il m’a été donné de constater que les choses avancent bien et les délais sont respectés : rien ne justifiait plus une telle action ! L’exécutif s’est acquitté des tâches qui lui ont été confiées. S’ils veulent le changement, qu’on demande aux Akbouciens de se prononcer !”

Bechir Mourad, premier adjoint au maire

“L’administration et la justice veillent sur la régularité et la conformité de notre gestion”

“Les autres ne cessent de parler de mode de gestion ; nous sommes gérés par des lois, l’administration et la justice veillent sur la régularité et la conformité de notre gestion aux lois en vigueur. Nous n’avons aucun reproche à se faire sur ce plan. Concernant le problème du stade des martyrs, nous le répétons : le maître d’ouvrage est l’agence foncière de wilaya, nous avons demandé le transfert du dossier à la commune et nous attendons ! Le maire a dégagé 500 millions pour les travaux de terrassement de ce stade aux fins de prémunir les citoyens contres certains dangers qui peuvent surgir de l’état de ce stade. Il s’agit de la sécurité des citoyens. Nous suppléons les autres élus pour délibérer au sujet de la ligne électrique de Guendouza, dont le montant est voté, pour éviter que d’autres citoyens périssent. Depuis la venue du nouveau chef de daïra et du nouveau wali, les procédures administratives sont plus fluides ; ils nous ont beaucoup aidés.”

Kamel Benanoune dit Salah, deuxième adjoint au maire

“Les problèmes ne sauraient être résolus ailleurs”

“Les affaires sociales sont bloquées parce que l’assemblée n’arrive pas à se réunir. Nous devons nous réunir autour d’une même table : les problèmes ne sauraient être résolus ailleurs. Nous, les Algériens, nous n’arrivons pas encore à nous réunir autour d’une même table et à cohabiter dans la pluralité. La constitution de l’assemblée actuelle est inédite à Akbou où, depuis 1997, un seul parti politique (le FFS en l’occurrence) s’adjugeait la majorité des sièges, ce n’est pas la cas pour cette fois et c’est de là que sont nés les problèmes. La crise est structurale dans le sens où il est difficile de faire le consensus entre cinq couleurs politiques. Dieu merci, et c’est un progrès, les résultats de l’élection ne sont pas contestés chez nous. Par ailleurs, il aurait été judicieux, pour éviter ces situations conflictuelles, de procéder à l’organisation d’un second tour lors des élections locales pour permettre l’émergence de majorités confortables au sein des assemblées.

Propos recueillis par B. Sadi

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