Bientôt dans les salles de Bgayet et Boussaâda

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La projection de la nouvelle version du film Le prix de la liberté, du réalisateur Youcef Bouchouchi, a été projeté hier, sur les écrans de la salle ABC. Produit par l’agence 3 Av, d’une durée de 1h25mn, Le prix de la liberté raconte l’histoire de l’Algérie durant le colonialisme français. La reconstitution d’un marché des années quarante, les scènes du film se déroulent dans un village des Hauts-Plateaux, là où la colonisation par la spoliation a regroupés les autochtones sur des terrains caillouteux où rien ne pousse.

« Rabeh El Medah » joué par Abdelhamid Gouri est l’un de ces habitants qui ont connu la torture, l’atrocité, des actes barbares que l’armée française a fait subir aux Algériens dès les premiers jours de l’invasion.

Les comédiens Abdelhamid Gouri, Hamid Mesbah, Hocine Nader, Souad Sebki et Abdelhak Benmaârouf ont joué avec brio les personnages historiques de ce film, dont un meddah et un guerrab. Ayant pris conscience de leur condition de sous-homme dans leur propre pays, ils rejoignent l’Armée de libération nationale (ALN) pour lutter contre le colonialisme inhumain et réducteur.

Les deux héros graviront les échelons jusqu’à devenir commissaires politiques avant de tomber au champ d’honneur ; le premier dans un accrochage et l’autre à la prison Barberousse (Serkadji) où il sera guillotiné.

Toujours, dans ce douar souffrant, les femmes aussi ont été mises en exergue dans ce film.

Une infirmière (moudjahida) soigne et ausculte des enfants, une autre discute avec les femmes et les sensibilise.

Après plusieurs accrochages, embuscades et tortures, la guerre continue et gagne d’ampleur ; le cinéaste retrace la colonisation qui a commencé par l’expropriation des paysans algériens de leurs terres au bénéfice des colons et l’exode des populations locales vers les terres arides et inexploitables.

A la fin de ce film, Kouider El Maddah sort d’un pas décidé de sa cellule, vers la mort, fait une déclaration à la délégation mortuaire de Serkadji et appelle ses compagnons de lutte, Mohamed, Mokhtar et lance Tahia El Djazair ! Par ailleurs, le réalisateur Youcef Bouchouchi a annoncé que le film Le prix de la liberté sera prochainement présenté au ministre de la Culture et sera dans les salles de Béjaïa et Boussaâda.

Ouerdia Sait

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