La localité refait peau neuve

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Le tronçon de 8 ou 9 km reliant Aomar à Tizi Larbaâ qui, il y a peine quelques mois, donnait l’air d’un “chantier interminable”, a tellement changé qu’il semble ne pas avoir accueilli de travaux.

En effet, la route qui, au début de cette année, présentait des fosses et des crevasses, et s’illustrant par des tourbillons de poussières du sol sec, contraignent les automobilistes à fermer leurs vitres, a reçu une couche de bitume selon les normes. Une remise en l’état, ironise un villageois “dont nous nous réjouissons, car nous pouvons maintenant nous déplacer en patins à roulettes”.

Les villages de Tizi Larbaâ et Béni Mellil ont tiré leur épingle du jeu en faisant bénéficier leur route intérieure d’un épandage, de goudron, tout comme ont été crées sur le versant les accueillant d’autres ouvertures de passages, ce qui fait dire à un habitant : “Après l’inaccessibilité ayant caractérisé ce flanc de montagne, voilà qu’il reçoit plusieurs aménagements débouchant vers ses endroits”. A propos toujours d’aménagements urbains, la doléance relative aux eaux pluviales ruisselant des hauteurs de Tizi Larbaâ, causant des désagréments aux résidants longeant en contrebas la RN 5, ainsi qu’aux usagers routiers empruntant la ville, a été prise en considération, des collecteurs et des regards ont été réalisés sur le bord proche du flanc de montagne.

Ce dernier encore enregistre des travaux de réalisation d’un réservoir d’eaux sur la pente surplombant l’école primaire de Béni Mellil, lequel sera relié par des canalisations à la grande station de Boulerbah, d’où, il recevra les débits nécessaires destinésr aux hameaux, et autres îlots de maisons environnantes.

Tizi Larbaâ refait peau neuve rien qu’avec les aménagements qu’on lui a apportés, mais, avec la disponibilité très prochaine de l’eau, des projets d’investissements fleuriront ici et là, d’ailleurs n’a-t-on pas déjà implanté une huilerie tout à fait au sommet de montagne ?

A. Chérif

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