La ville de Lakhdaria, qui est comme toutes ses semblables de Kabylie représentée dans la communauté algérienne vivant en Europe, suit avec attention les fluctuations qui s’opèrent sur l’euro. En effet, s’il y a bien un “business” qui est ébranlé par les mesures économiques dites aussi protectionnistes introduites dans la LFC (loi de finances complémentaire), c’est bel est bien le marché des changes que sollicitent au jour le jour les immigrés toujours en activité, ou les rétraités payés par les caisses européennes. Auparavant, à l’approche de la période de fortes affluences des immigrés correspondant aux mois de juillet, août et septembre, fait remarquer un résident en Belgique, originaire de Lakhdaria “l’euro atteint dès le début juillet la barre de 13 DA/1 euro”. Mais, dés sa publication au journal officiel annonçant l’entrée en vigueur de la LFC, laquelle interdit aux banques de financer l’achat de véhicules par des particuliers, ainsi que l’adoption de réglementations ordonnant d’autres branches d’activités, le cours de devises à l’exemple de l’euro, affirme le concerné “a commencé à quitter les hauteurs des 13 DA/1 euro pour se situer le 1ère, le 2ème, et le 3ème jour après, à respectivement 12,80 DA/1 E, 12,70 DA/1 E, et 12,60 DA/1 euro”. Il arrive que l’euro se maintienne 1 à 3 jours de suite, comme dans la deuxième quinzaine de juillet, mais souligne t-il “le manque de transactions a agi encore à la baisse sur l’euro, le positionnant maintenant à 12,15 DA/1 E”. Mais, même à ce bas cours dit-on ici et là, se seraient les revendeurs qui auraient crée la crise en se retirant quelques jours du lieu du marché des changes, pour donner l’air d’un manque de devises sur le marché parallèle. Un manque de dynamisme de l’euro par rapport aux années précédentes qu’en attribue aussi “aux mêmes textes de loi obligeant les importateurs à procéder dans la transparence en ne recourant qu’à l’argent des banques, et pas à celui du marché parallèle”.
A. Chérif
