Le mois de ramadan s’est achevé. Le besoin et la misère dans lesquels pataugent certaines familles se constatent ostensiblement durant ce mois. Le nombre de familles qui ont exprimé le besoin d’aide a franchi le million, du mois dans le cadre de l’opération de solidarité lancée pendant ce mois. Que dire de ces familles qui demeurent dans l’oubli de certains responsables ? Certes, l’opération a été menée à travers le territoire national. Selon le ministère de la Solidarité nationale, le nombre des restaurants rahma ouverts durant ce mois a atteint 700 restaurants. Leur mission achevée le jour même de l’Aïd affiche plus de trois millions de repas offerts aux personnes démunies. Cela sans compter les couffins distribués dans le même cadre d’aide aux familles nécessiteuses.
Selon, les chiffres avancés par le ministère concerné, près d’un million et demi de couffins ont été également distribués au profit des familles démunies. Au cours de ce mois, le ministère de la Solidarité a dépensé 300 milliards de centimes. Sans compter d’autres dons des différents opérateurs, des âmes charitables et autres bienfaiteurs.
La vérité est amère. La prise en charge de ces familles ne dure qu’un mois durant l’année. Par la suite, leur sort sera confronté au même défi, celui de couvrir leurs besoins alimentaires et d’autres dépenses. Pour certains, la cherté atteint un niveau tel que les petites bourses n’arrivent plus à subvenir au minimum.
Pour cette année, les prix des aliments ont connu des hausses vertigineuses. On apprend de l’Office national des statistiques (ONS) que les dépenses en alimentation grèvent déjà 44% du budget des citoyens. Et quelques catégories d’employés se plaignent du fait que leurs bourses ne suffisent pas à remplir le couffin pour répondre aux besoins de leur famille.
Que dire alors de ces familles qui vivent sans aucun revenu et d’autres vivent au-dessous du seuil de la misère ?
A. Slimani
