Passant à l’action, juste après la capture d’un terroriste à Si-Mustapha, les services spéciaux de sécurité ont interpellé durant la semaine dernière, à l’est de Boumerdès, une quinzaine de personnes fortement suspectées d’appartenance aux réseaux de l’ex-GSPC. Entre mardi et jeudi derniers, la police judiciaire opérant à Zemmouri, a pu mettre la main sur plus d’une dizaine de suspects dont deux seulement jusque-là, a-t-on précisé : quelques heures plus tard, les mêmes services de la BMPJ ont simultanément arrêté, dans les communes de Dellys et Legata, cinq autre personnes accusées d’avoir agi pour le compte des serriate sanguinaires d’El-Arkam et El-Ansar. Arrêtés pour le même chef d’inculpation, il y a plus de deux semaines dans les communes de Naciria, Timezrit, Chabet El Ameur et Isser, pas moins de quinze individus ont été déférés devant les tribunaux des circonscriptions concernées. La plupart des mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt.
Reddition de deux terroristes
La traque des filières, de l’islamiste armé, dont cinq autres ont été mises hors circuit depuis janvier 2009, à l’est de la wilaya précitée, se poursuit comme à l’accoutumée, parallèlement à la multiplication des ratissages dans les anciens fiefs de l’ex-GSPC. Un tel forcing de l’ANP a contraint encore, l’avant-veille de l’Aïd El Fitr, deux autres terroristes à la reddition. Agés entre 24 et 29 ans, ces deux éléments de l’ex-GSPC, affiliés à une section d’El Arkam, se sont livrés aux autorités militaires de Zemmouri, a-t-on indiqué. Les aveux éventuellement soutirés à ces deux terroristes donneront certainement un essor à la lutte anti-terroriste, sur l’axe Alger-Tizi-Ouzou. La menace, plane encore dans cette contrée, avec, pour l’exemple l’explosion d’une bombe ayant blessé un soldat de l’ANP, vendredi dernier près de Timezrit, a-t-on signalé.
Salim Haddou