Medjahed Hamid nous écrit …

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Quelle fut ma stupéfaction en lisant l’article non signé, publié dans votre quotidien en page « Pause Chorba » relatif à l’objet de cette mise au point. Aussi, encore une fois, chacun sait qu’en ce qui me concerne et pour ce que j’ai à dire et par souci d’éviter toute polémique, je me suis toujours efforcé de m’abstenir d’avoir recours aux colonnes de la presse écrite, qu’au demeurant je respecte; C’est donc, contraint que je suis amené à user, encore une fois, de mon droit de réponse à l’encontre de l’auteur de l’article en question et je vous remercie de bien vouloir le publier.

Permettez-moi de vous faire remarquer que confondre « Pause chorba » et l’Art de la musique est un non sens et représente un outrage à l’encontre de la Culture. On aura tout vu !

M’adressant à vous, vous l’anonyme auteur de l’article, je me dois de vous rectifier afin que vous sachiez que:

1/ Il s’agit d’un mémorable spectacle de Nouara et Medjahed Hamid.

2/ La moitié de votre papier s’adressait surtout à ceux qui n’ont pas assisté à ce spectacle en déduisant de votre propre chef que ces mêmes absents ont « loupé » une occasion qui ne se reproduira pas de sitôt, celle de revoir Nouara sur scène! Qu’en savez-vous?

3/ Nouara vient de fêter son 64e Anniversaire et vous osez parler du poids des années!!! Que diriez-vous alors de Chérifa et bien d’autres?

4/ Qu’en ce qui me concerne, je vous défie de me contredire car j’ai été reçu par un merveilleux public qui s’est levé en m’accueillant respectueusement et tellement ovationné que j’ai dû lui demander avec insistance de se rasseoir et que je tiens à remercier encore une fois au passage.

5/ J’ai, comme prévu et convenu, entamé ma première partie d’une heure, entrecoupée quelquefois, en m’adressant à ce charmant public exceptionnel qui est venu, mettez-le, une fois pour toutes dans votre tête, pour Medjahed Hamid et Nouara.

6/ Peut-être que vous personnellement étiez pressé de voir chanter Nouara et c’est votre droit le plus absolu en tant que spectateur et non en tant que journaliste, métier très noble dont vous avez, encore beaucoup de choses à apprendre. Je vous défie, encore une fois, de me dire si vous avez entendu au moins une seule personne parmi l’assistance me siffler ou de scander une seule fois le nom de Nouara. D’ailleurs, sachez que ce spectacle sera diffusé le jour de l’Aïd par la Radio Chaîne 2 dont je profite au passage pour demander aux responsables cette dernière de bien vouloir le diffuser sans procéder au montage, ce dont je les remercie. Vous ignorez également que ce spectacle a été filmé.

Non, ce public en or est plus intelligent, plus cultivé que vous ne le pensiez.

7/ A la fin de mon passage, après ma dernière chanson « D-Kem » interprêtée du début jusqu’à la fin et soutenue par des applaudissements, danses et youyou, je me suis permis le luxe de dire modestement à ce public que je suis venu à Tizi-Ouzou en lui ramenant avec moi, un grand cadeau: NOUARA toute fraîche que je suis arrivé très difficilement à convaincre et qu’elle est venue sans avoir répété alors que je me suis occupé de tout, même pour le choix de ZIRA, la talentueuse animatrice pour que notre Diva revienne pour ceux qui l’aiment même si, elle a tout donné à l’Art et qu’en retour elle n’a rien reçu.

8/ Vous nous avez écouté dans un silence (je préfère « religieux ») et non de mort, comme vous l’avez écrit!

9/ Le public très nombreux venu nous voir et nous écouter est pris à témoin de ce que je déclare.

Enfin, je termine en vous disant que j’en veux plus à celui qui vous a manipulé et qu’un journaliste se doit de rapporter fidèlement à ses lecteurs la vérité et non les allégations mensongères. C’est honteux!!!

Medjahed Hamid

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