On retiendra globalement la qualité collective de conservation de balle, une certaine assise défensive ou l’excellent Cherchar surnageait mais aussi de belles qualités pour se débarrasser des adversaires chez Bezzaz et Omrani. Par contre, le gros point noir aura été l’absence criante en attaque.
Si face à l’Italie, Khelifi a raté énormément d’occasions, lors des deux derniers matchs, on aura quasiment pas trouvé le seul attaquant, esseulé, aligné par Athmane Ibrir, se contentant de tirs hasardeux des 30 mètres. Du coup l’exclusion de Nadir Bendahmane avant le début du tournoi lui qui avait été l’auteur de tous les buts algériens durant la CAN, aura pesé lourd. À noter aussi que certains joueurs immigrés ne semblaient pas tout à fait intégrés dans un collectif bien huilé.
Pourtant, avec des joueurs en regroupement permanent depuis deux ans et les nombreux stages à l’étranger effectués pour préparer le mondial, on aurait espéré une meilleure cohésion. Pour en revenir au matchs on retiendra la bonne surprise qu’aura été le premier match face à l’Italie, où on découvrait une équipe qui faisait très bien tourner le ballon, sans affolement mais qui se montrait naïve offensivement.
Ensuite lors des deux dernières rencontres (notamment face à l’Uruguay) on a senti des joueurs vite démobilisés dès qu’ils ont été menés au score. À partir de là il n y avait plus de fond de jeu et on retombait dans les travers du football algérien, lorsque chacun essaie de jouer sa partition tout seul. Il est certain qu’avec un peu plus de maitrise on aurait pu au moins gagner un des trois matchs et se qualifier au prochain tour. Cependant, on dira tout de même que cela reste une bonne expérience (une de plus) dont il faudra savoir se servir dans le futur.