Il fallait qu’un élu issu du RCD rejoigne la majorité constituée par un P/APC FLN et deux autres élus indépendants pour voir la situation se débloquer au niveau de l’APC des Ouadhias. Toutefois, la réunion de « déblocage » s’est déroulée sans la présence de la partie adverse. A savoir les élus du FFS, au nombre de trois et un autre du FLN. Pour le FFS, le ralliement de cet élu du RCD à la majorité représentée par le FLN est un acte de « trahison ». Ces alliances, de l’avis des élus FFS, sont faites dans l’objectif « de servir des intérêts autres que ceux de la population ». Le deal entre le RCD et le FLN a eu déjà à débloquer l’APC de Béni Douala et encore cette fois-ci celle des Ouadhias. L’on parle avec insistance d’alliance politique entre le parti de Saïd Sadi et celui de Belkhadem, surtout à l’approche des élections sénatoriales.