Les élus locaux aux abonnés absents

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Ce n’est un secret pour personne, la ville de Tizi-Ouzou revêt malheureusement toutes les caractéristiques d’une ville abandonnée à son sort. Outre les immondices qui jonchent les différentes places et les trottoirs, la boue et toutes sortes de déchets font surface au moindre orage et à la moindre averse. Ce qui, évidemment, scandalise les habitants de la ville des Genêts, qui n’hésitent pas à crier leur ras-le-bol et à manifester leur colère face à cet état des lieux toujours dégradé et désagréable. Les élus locaux préfèrent faire la sourde oreille et font fi des cris de détresse de toute une population, à qui pourtant des promesses ont été faites par ces mêmes élus lors de la campagne électorale. Hélas, une fois l’élection passée, les engagements pris ne sont guère honorés. Les élus locaux optent pour des activités lucratives mais jamais dans l’intérêt des citoyens et ceux qui les ont, hier, élus. Il est bon de noter que ce sont les autorités de wilaya qui viennent à la rescousse, ne serait-ce que pour limiter les dégâts et prendre en charge les préoccupations des citoyens, du moins les plus urgentes. Concernant la lutte contre la propagation du virus A/H1N1, il nous a été donné de constater que du côté des élus locaux, rien n’a été fait. Ni campagne de sensibilisation (directe ou indirecte), ni intervention d’une manière ou d’une autre ne sont à mettre à leur actif. La grippe A/H1N1 n’intéresse apparemment pas l’exécutif communal, comme si la population n’était pas directement exposée à cette pandémie qui continue de faire des victimes, chaque jour que Dieu fait. Ou alors, il faut l’avouer, à ce moment, les élus ne s’inquiètent point de la santé de leurs administrés. De toutes les manières, les citoyens de la ville des Genêts ont bien compris le message. A l’avenir, il va falloir réfléchir mûrement avant de donner sa voix et d’élire des hommes intègres et dignes de confiance pour s’occuper convenablement des préoccupations de tous les citoyens. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut, semble tout indiqué à condition que cela ne soit plus un slogan vide, comme c’était le cas par le passé.

Hocine Tiab

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