Le débrayage suivi à 55%

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C’est hier que le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), a mis sa menace d’une grève de quatre jours en exécution. Cette action a été partiellement suivie, du moins pour la journée d’hier. Régime indemnitaire, retraite anticipée, œuvres sociales, médecine du travail et révision de la loi sur le statut particulier sont, entre autres, les revendications du SNTE. A en croire les initiateurs de ce mouvement, le taux de suivi est estimé à 55%, à l’échelle nationale. Un taux qui n’est nullement satisfaisant faute de différentes contraintes enregistrées à travers plusieurs wilayas du pays. Ce mouvement de contestation, a-t-il dit, a été plus ressenti à l’intérieur du pays.

Dans ce sens, le secrétaire général du SNTE dira que la grève n’a pas été massivement suivie pour diverses contraintes. Il s’agit notamment des pressions et des intimidations pratiquées par l’administration en menaçant les enseignants et les directeurs d’établissements scolaires de renoncer à leur action. “Malheureusement, l’administration et certains syndicats autonomes de l’éducation nationale ont usé de tous les moyens déplorables, pour un seul et unique objectif, celui de casser notre mouvement de contestation”, a tonné le SG du SNTE. “Les enseignants qui n’ont pas été nombreux à répondre au mot d’ordre de grève du SNTE, ont confondu ce syndicat qui a maintenu sa grève avec la FNTE, qui a suspendu son action”, a expliqué M. Boudjenah. Ce mouvement, selon la même source, intervient afin de dénoncer énergiquement le silence du ministère de l’Education par rapport au dossier de régime indemnitaire, qui est resté sans suite, jusqu’à l’heure actuelle.

Il a, par la suite, déploré certains agissements des syndicats qui au lieu d’adhérer au mouvement pour défendre l’intérêt des travailleurs de l’éducation, ont essayé de casser cette action.

Cette entité syndicale a réitéré son appel aux syndicats autonomes de ce secteur pour unifier leurs rangs afin de mettre plus de pression sur les pouvoirs publics dans le but de faire valoir leur plateforme de doléances.

M. A. Yahoui

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