Ces oppositions qui freinent le développement à Tizi-Ouzou

Partager

Le P/APC de cette localité, Hocine Souam, s’est d’ailleurs félicité de l’aboutissement d’un important projet nevralgique pour le chemin du développement dans la localité mais surtout pour le quotidien du citoyen et c’est le plus important. Si le raccordement du chef-lieu communal de Tizi N’tleta a été concrétisé en sept mois, celui des villages de Cheurfa et Aït Abdelmoumene n’est pas encore à l’ordre du jour, même si l’on soutient que l’étude technique est en cours et que le projet aboutira quelle que soient les circonstances, car que l’on veuille ou non, cela va de la crédibilité de l’Etat qui a mis tout son poids.

Dans son récent passage au forum Eco-Dev de la Dépêche de Kabylie, le wali de Tizi-Ouzou a été justement interpellé à propos de ces incommensurables oppositions qui entravent l’avancée normale des différents projets de développement au niveau de la wilaya. M. Maâzouz dira qu’il prévilegie la voie du dialogue. “Je ne mobiliserais pas les services de sécurité contre tout un village !”, déclarera-t-il, mais quand il s’agit d’un groupuscule qui “s’approprie” le pouvoir local et décide de devenir du développement !

Le simple citoyen assiste médusé, au défilement des actions “protestation citoyenne” jusqu’à prendre l’alure d’un éternel recommencement Incriminer le citoyen qui parfois se retrouve contraint d’adapter une position hostile de tel où tel projet, n’est pas le but.

Poser la problématique de la gestion de ces conflits en est un, les principes d’une gestion participative qui de la consultation a priori doivent retrouver leurs lettres de noblesse parmi les politiques et autre approches de la gestion au niveau local. L’APC, la daïra et les autres directions respectives ne doivent pas continuer à se mettre les oreilles et à mettre à chaque reprise le citoyen devant le fait accompli et se poser en intermediaire pour tenter de régler les oppositions. Le cas du raccordement de la daïra de Beni Douala est illustratif à ce sujet. Les différents services ne doivent plus adapter l’approche “réactionnaire” vis-à-vis des questions déterminantes pour les populations. Le gaz de ville à Beni Douala, Ath Zmenzer, le projet d’évitement de la ville d’Azazga… La liste des projets mis “en attente” est longue au grand dam du citoyen. Certains pensent que la solution serait dans la réformation totale des prérogatives des uns et des autres, des APC surtout qui doivent retrouver des marges de manœuvres afin de pouvoir intervenir.

Le maire de Tizi N’tleta qui nous accorde un entretien, bondera dans le même sens ! L’élu local doit être dôté de plus de prerogatives, d’un pouvoir décisionnel afin que nous puissions jouer notre rôle et intervenir par le règlement de ces oppositions “car qu’on le veuille ou non, mobiliser la force publique est la plus mauvaise des solutions préconisées par la loi”, nous dit M. Souam.

En attendant, les citoyens souhaitent vivement pouvoir bénéficier des projets qui demeurent bloqués à ce jour. “Une question de temps”, disent les responsables.

Omar Zeghni

Partager