Ainsi, les habitants de cette localité dite des “Machache” demandent l’achèvement des travaux du tronçon restant de piste qui les relie au chef-lieu de la commune sur une distance ne dépassant guère les 230 mètres. Dans le même secteur, ils réclament aussi la réhabilitation et le goudronnage des pistes déjà ouvertes depuis deux longues années et qui se retrouvent dans un état délabré à cause des eaux pluviales qui ne cessent de les éroder. Par ces demandes, c’est le désenclavement des habitations qui est ciblé. Outre le besoin de faire face aux contraintes des déplacements des citoyens, en particulier pendant les périodes hivernales qui se caractérisent par un excès de boue charriée par les eaux pluviales et l’affaissement des accotements en surélévation du réseau routier. Ces mêmes désagréments d’eaux pluviales et de boue ne sont pas profitables aux oliveraies et les terres agricoles des agriculteurs riverains du réseau, leur occasionnant ainsi des pertes et des dégâts divers dans leurs récoltes annuelles. C’est dans cette optique d’éviter ces gènes itératives que ces propriétaires sollicitent le wali afin que ces eaux pluviales y soient éconduites pour se déverser dans une rivière limitrophe qui n’est qu’à 35 mètres plus loin. Les travaux ne seront que parfaits si un mur de soutènement pour protéger leurs terres des affaissements, érosions et ravinements soient pris en charge ont-ils souligné. Il en est de même pour le volet assainissement pour la prise en charge des eaux usées afin d’éviter le phénomène des fosses septiques qui ne cesse de se propager mais qui reste par voie de conséquence non sans risques, du fait de carences des normes de réalisation de ces dévidoirs. L’environnement ou la contamination des eaux potables en particulier celles de sources ou de nappes en seront les premières victimes sans omettre les maladies potentielles qui pourraient apparaître en particulier lors des périodes estivales. Le secteur de l’énergie fait aussi partie de leurs préoccupations et cité parmi leurs demandes, à l’image de la mise en service de l’éclairage public dont le réseau aurait été réalisé depuis… 1986 en passant bien sûr par le raccordement au gaz naturel, d’autant plus que la localité voisine, en l’occurrence “la Crête rouge” avait bénéficié de ce produit. En outre, les mêmes quémandeurs ont sollicité à être alimentés aussi en eau potable d’autant plus que la station d’épuration d’eau qui pompe ses eaux du barrage de Tilfsdit aliment les communes lointaines alors qu’elle n’est qu’à un kilomètre de leur agglomération. Enfin, pour l’acheminement des lycéens et des écoliers de leur centre vers les différents établissements scolaires, en particulier vers le lycée situé au chef-lieu de la commune et le CEM situé à Semmache, les habitants n’ont pas manqué de mentionner le déficit en matière de transport scolaire. La batterie des revendications a fini par attirer l’attention des responsables par un octroi supplémentaire des aides en matière de l’habitat rural.
F. K.
