Après l’annonce des nouveaux salaires du personnel de l’Education nationale rendue publics hier, par le ministère de l’Education nationale, le Syndicat national des travailleurs de l’éducation nationale (SNTE) a décidé de geler son mouvement de protestation de trois jours prévu aujourd’hui.
Cette décision intervient, faut-il le signaler, suite à une réunion des membres du secrétariat national en session extraordinaire pour étudier le communiqué du ministère de l’Education nationale. « Un ultimatum de près d’un mois a été accordée au ministère de tutelle pour la prise en charge effective des autres revendications de cette organisation syndicale », a relevé un communiqué du SNTE transmis hier, à notre rédaction. Les revendications des enseignants portent sur plusieurs dossiers, outre le nouveau régime indemnitaire dont le contenu a été rendu publics hier. Ils réclament également la concrétisation de la médecine du travail en vue de la prise en charge des maladies professionnelles des travailleurs de l’éducation et la révision du système de gestion des œuvres sociales. Il est à signaler que, d’ici le 18 mars prochain, le SNTE demande l’application des nouvelles mesures prises par la tutelle, relatives à la revalorisation du régime indemnitaire. Par ailleurs, cette entité syndicale veut accorder plus de temps au ministère pour voir sa réaction vis-à-vis d’autres revendications. Il s’agit notamment, de la reconsidération du statut particulier en vue d’y corriger certaines erreurs et injustices surtout par rapport au classement et promotion de plusieurs catégories telles que les instituteurs, les professeurs, les adjoints d’éducation, les directeurs d’établissements et les inspecteurs ainsi que le départ à la retraite après 25 ans de travail effectif pour les femmes et 28 ans pour les hommes, tout comme l’acquis de la retraite anticipée.
M.A.Yahoui