La Dépêche de Kabylie : Quel est l’objectif de ce regroupement ?
Mme Bradai : Ce projet rentre dans le cadre de la modernisation des services de la Protection civile, le développement des spécialisations, les analyses des risques et l’adéquation des moyens en fonction de la spécificité de la wilaya. Nous avons commencé par une expérience pilote à Constantine avant de l’étendre après sur l’ensemble des wilayas du pays.
Y a-t-il eu d’autres regroupements similaires ?
Nous avons déjà organisé quatre regroupements régionaux en plus d’un national lesquels nous ont permis d’avoir les recommandations et suggestions des officiers en activité sur le terrain. Notre objectif majeur est d’améliorer l’approche et la méthodologie pour arriver à spécialiser nos différentes unités d’intervention en plus de la formation continue.
Dans ce regroupement régional, il y a des gens de l’Ouest comme de l’Est…
Effectivement, ils sont venus de Tissemsilt comme de Guelma. Nous avons voulu confronter les offices des différentes régions du pays pour qu’ils puissent échanger leurs expériences et faire ensemble des propositions d’amélioration.
Avez-vous des échanges avec vos homologues étrangers ?
Nos experts formateurs sont sollicités de partout et de notre côté, nous les sollicitons aussi. Nous avons eu des conventions avec beaucoup de pays, tels que la France, la Suisse, l’Allemagne pour les stages dans le cadre de la lutte des feux de forêt, des risques chimiques et de la plongée. Par ailleurs, notre école nationale de formation a eu des stagiaires nigériens, guinéens, congolais, maliens et autres.
Entretient réalisé par A. Gana
