Entretien express avec Braham Bennadji (P/APC de Tinbdar)

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En marge de la journée d’étude qui a eu lieu à la commune de Tinebdar, l’édile local a bien voulu se confier à la Dépêche de Kabylie pour une brèves interview.

La Dépêche de Kabylie : La commune de Tinbdar vient d’organiser une importante journée sur l’habitat au milieu rural. Quel en est l’objectif ?

Braham Bennadji : Oui, c’est une journée et une thématique de premières importances. Cette rencontre a pour but de permettre un contact direct et décompléxé entre la population de Tinebdar d’une part, et les différents responsables du logement au niveau de la wilaya (DLEP, CNL, OPGI et CNEP) d’autre part, afin de relever toutes les contraintes qui obnubilent les demandeurs d’aides et aussi mettre sous les feux de la rampe la vulgarisation solennelle des textes y afférents notamment la bonification des crédits bancaires.

Quel constat faites-vous sur le logement social à Tinebdar ?

Je dois vous avouer que le logement social est presque inexistant à Tinebdar et dans toute les communes rurales de la wilaya de Béjaia. Pour cette raison, nous nous adressons aux décideurs que l’aide à l’habitat rural est en principe destiné aux couches moyennes quant aux couches les plus défavorisées des commune rurales sont exclus puisque les logement sociaux sont affectés généralement aux villes. Cette « injustice » mérite réparation.

Tinebdar est une commune rurale ; qu’en est-il de l’assiduité de l’aide à l’habitat ?

L’intérêt que voue la population à l’habitat rural est indéniablement important, les dossiers nous parviennent quotidiennement. Dans le langage des chiffres, notre commune a bénéficié uniquement de 103 aides de 2002 a 2008 (cinq ans) et actuellement plus de 300 dossiers sont en instance d’examen et qui sont répartis comme suit : 168 nouvelles constructions, 98 demandes d’aménagements et 55 demandes en quête d’extension.

Quelles conclusions tirez-vous de cette journée ?

La présence massive des citoyens à cette journée démontre l’engouement et tout l’intérêt qu’ils portent pour cette formule d’aide de l’Etat. Par ailleurs, et chose plûtot réjouissante, nous avons constaté depuis l’arrivée de l’actuel wali une tendance à l’allègement dans les procédures administratives pour l’octroi des tranches d’aides. Aussi, pour résorber le problème relatif à la lenteur des consommations desdites tranches, les nombreux postulants à l’aide à l’habitat rural proposent au wali d’autoriser le démarrage des travaux dès le dépôt du dossier au niveau de la daïra sans attendre l’arrivée de l’attestation d’éligibilité ce qui leur assure un gain de temps considérable et mettre des économies de côté vu les prix sans cesse exorbitants de la construction, galopants d’année en année comme tout le monde le sait.

Interview réalisée par T. D.

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