Les précipitations enregistrées durant l’après-midi de la journée du lundi dernier ont provoqué une panique au sein de la population du village Ighrem dans la commune de Ahnif. En effet, ces habitants qui sont rentrés chez-eux quelques heures après le passage des pluies diluviennes ne se doutaient pas du danger qui les guette. Aux environs de 19 heures, un bruit assourdissant attira leur attention et sont vite sortis pour se renseigner.
Et là ils assistent médusés à un débordement de l’oued Amarigh. Les eaux en furie ont emporté tout sur leur passage et s’étendent de plus en plus en direction des habitations. Une panique indescriptible s’est emparée des citoyens particulièrement les enseignants de l’école primaire Rahal-Hamadache de cette localité. Les eaux ont atteint le mur de clôture de cet établissement qui, pourtant, situé à une assez longue distance de l’oued. Ce n’est qu’à une heure tardive de la nuit que les habitants ont regagné leurs domiciles respectifs avec la peur au ventre de revivre le même cauchemar. Le lendemain, les quelques habitants qui se sont rencontrés devant cette école se sont entendus à se rendre à la mairie et au siège de la daïra de M’chedallah pour s’entretenir avec les responsables à l’effet de trouver les voies et moyens appropriés afin de mettre en place un dispositif de sécurité nécessaire et par là même protéger les vies humaines de ce genre de catastrophes naturelles.
A El Adjiba, même si les crues n’ont pas atteint la limite des habitations, leur furie, par contre, des dégâts matériels considérables ont été recensés. En effet, l’unité de production du goudron située à quelques encablures du chef-lieu de cette commune a subi les conséquences de ces précipitations. Des citernes et autres objets ont été emportés par les flots torrentiels et entraînés plus loin de cette base alors que le mur de clôture s’est ecroulé. D’autres dommages non encore estimés au moment où nous mettons sous presse pourraient s’avérer considérables.
M. Smail