Anarchie dans les transports

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Les arrêts de bus de Sidi Aich, Ighzer Ameqrane et surtout d’Akbou enregistrent quotidiennement des bousculades. Pêle-mêle, la place connait une anarchie d’un autre âge. Souvent on condamne les citoyens, mais on ne tente jamais de les comprendre, ou alors de les aider. Cela ne semble pas être le souci de ceux qui sont censés gérer les affaires de la cité. Pendant les périodes des fêtes “le spectacle” de l’anarchie est omniprésent. A la gare routière de Kharrouba, à Alger, c’est la guerre des guichets. Nous avons observé ce phénomène durant cinq ans, c’est-à-dire depuis l’année 2000. Le problème c’est que ces scènes sont propres à la partie de la gare reservée à Bgayet. La fluidité, et la bonne circulation des autres voyageurs, laissent penser que Bgayet fait partie d’une autre planète. “ça fait dix ans que je fais la navette Bgayet-Alger et je vous assure que les problèmes sont incommensurables. Outre que la la qualité des services laisse à désirer ! Prendre un bus et arriver à temps releve presque de l’impossible”, estime Da Mohand, un homme qui travaille à Alger. Les problèmes sont toujours là, il faut les régler, tel est le souhait de beaucoup de gens qui en ont vraiment marre.

Mohand Chérif Zirem

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