Après la mise en service de la nouvelle chaîne d’alimentation en eau potable dans la ville de Boghni et sa périphérie, un sentiment de satisfaction presque général s’est exprimé au sein des habitants, contraints depuis plus d’une décennie, à subir les pénuries d’eau.
Même les autorités locales, impliquées indirectement dans la concrétisation de l’opération de transfert d’eau à partir du barrage Koudiat Acerdoune, vers les communes du sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont pris acte à l’annonce de la bonne nouvelle, mais tout exprimant leur reconnaissance au ministre des Ressources en eau, sans lequel, peut être la région, n’aurait pas eu cette possibilité de régler définitivement le manque signalé en ressources hydriques. Ainsi, le président de l’APC de Boghni, M. Tagar Yahiaoui, a tenu à adresser ses remerciements à tout ceux qui ont contribué à mettre au point, le nouveau dispositif d’alimentation du chef-lieu de sa commune en eau, à commencer par le ministre chargé du secteur et les responsables de la direction de l’hydraulique de la wilaya. Ce satisfecit du premier responsable de la commune est, en fait, une forme de soulagement, car en fin de compte, il s’agit cette fois-ci de la concrétisation d’une solution à même de permettre à des milliers de foyers de bénéficier d’une manière régulière d’une eau, ne souffrant d’aucune forme d’impropreté.
Du côté des citoyens même si quelques fuites d’eau survenues après les premiers essais effectués pour alimenter les conduites, dues principalement à la vétusté des tuyaux et au fort débit d’eau entraînant une forte pression, ils restent confiants quant à la bonne gestion à l’avenir du réseau AEP. Pour eux, l’essentiel réside dans le fait qu’une eau de qualité parvienne dans les robinets, ce qui n’était pas le cas pendant plus d’une décennie lorsque la ville de Boghni était alimentée à partir d’une station de dessalement située dans la commune de Bounouh, mais sans pour autant en profiter, du moins pour certains besoins des ménages.
En somme, la polémique née autour des fuites, n’est pas tout à fait à sa place au demeurant, affirme un responsable, du fait que les services de l’A.D.E. s’attellent sans relâche à régler ce problème.
M. Haddadi