La première rencontre de concertation a été tenue dimanche dernier, avec l’Union nationale des professeurs de l’enseignement fondamental (UNPEF). Le débat de ce premier rendez-vous, a porté essentiellement sur les dossiers soulevés et qui ne sont pas pris en charge par la tutelle, jusqu’à l’heure actuelle.
Il s’agit notamment du dossier des œuvres sociales, de la médecine du travail, la retraite et celui des logements de fonction.
Tant revendiqué et attendu par les syndicats autonomes activant dans le secteur de l’Education, le premier responsable du secteur ouvre finalement les portes du dialogue aux partenaires sociaux.
Pour essayer de mettre fin au bras de fer qui oppose la tutelle aux syndicats du secteur, le ministre de l’Education nationale a procédé à l’invitation des syndicats agrées, à des rencontres de concertation. Il convient de préciser dans ce contexte, que ces organisations syndicales sont invitées à tour de rôle et sont reçues séparément.
Ces invitations, faut-il le souligner, interviennent après que les syndicats autonomes aient menacé d’enflammer la rentrée sociale, si la tutelle ne prenne pas en charge les revendications socio-professionnelles des travailleurs du secteur. On peut dire que Boubekeur Benbouzid semble, à travers cette démarche, privilégié le dialogue dans la gestion des conflits sociaux qui émaillent le secteur de l’Education.
La première rencontre de concertation a été tenue dimanche dernier, avec l’Union nationale des professeurs de l’enseignement fondamental (UNPEF). Le débat de ce premier rendez-vous, a porté essentiellement sur les dossiers soulevés et qui ne sont pas pris en charge par la tutelle, jusqu’à l’heure actuelle. Il s’agit notamment du dossier des œuvres sociales, de la médecine du travail, la retraite et celui des logements de fonction.
En marge de cette réunion, une liste de 45 propositions, touchant le volet social, professionnel, éducatif et financier du corps enseignant, a été présentée au secrétaire général du ministère de l’Education nationale.
Le secrétaire général de l’Unpef a appelé à cet effet, la tutelle à procéder à leur implication dans la prise de décision de tout ce qui a trait à l’Education nationale.
Tout en réitérant son attachement à sa plate-forme de revendications le SG de ce syndicat fera savoir que « _la politique de dialogue est la seule solution qui permettra de restaurer la stabilité au sein de ce secteur et permettra également de mettre fin au bras de fer qui oppose la tutelle aux syndicats « .
La prise en charge des doléances des intendants de l’Education, l’allègement des programmes pédagogiques et la surcharge des classes, la révision des rythmes scolaires dans le sens de leur adaptation à chaque cycle d’enseignement, figurent également dans l’ordre du jour de cette réunion.
Pour sa part, le syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), s’est réunie lundi passé avec les responsables du ministère de l’Education nationale. Quant au syndicat des professeurs de l’enseignement technique et secondaire (Snapest), il sera convié à une réunion de travail le 29 septembre prochain.
Par ailleurs, le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), n’a fait objet d’aucune invitation pour une réunion de concertation. A souligner, qu’une seconde réunion regroupera la tutelle et les mêmes syndicats du secteur à la fin du mois en cours.
Lemya Ouchenir