L’affaire est mise en délibérée et le juge rendra son verdict le 8 novembre prochain, a-t-on précisé. Placé sous mandat de dépôt, il y a huit jours, voire au lendemain de leur arrestation par les services locaux de sécurité cinq émeutiers sont poursuivis pour les chefs d’inculpation de coups et blessures volontaires, attroupement illicite et trouble de l’ordre public.
Le procès des 28 émeutiers de Boudouaou a pratiquement été enclenché dans l’après-midi d’avant-hier lundi, avec des lourdes peines requises par le procureur près le tribunal de cette circonscription : trois ans de prison ferme pour cinq d’entre-eux et deux 2 ans de réclusion criminelle à l’encontre des 23 autres inculpés.
L’affaire est mise en délibérée et le juge rendra son verdict le 8 novembre prochain, a-t-on précisé. Placé sous mandat de dépôt, il y a huit jours, voire au lendemain de leur arrestation par les services locaux de sécurité cinq émeutiers sont poursuivis pour les chefs d’inculpation de coups et blessures volontaires, attroupement illicite et trouble de l’ordre public.
L’instance judiciaire en question fait référence dans ce contexte aux affrontements ayant opposé au niveau d’un tronçon de la RN5, de nombreux habitants de Merzouga à une brigade de gendarmerie. Ces violents heurts avaient succédé alors dans la soirée du 17 octobre dernier au blocage par la foule de cet axe pour réclamer surtout le raccordement au gaz de ville et le bitumage de certains axes routiers de l’agglomération précitée. 25 blessés dont 15 gendarmes et 10 civils ont été alors dénombrés suite à la tournure dramatique prise par ladite action de protestation. A l’encontre de 23 autres mis en cause inculpés d’atteinte à l’ordre public, le procureur du tribunal de Boumerdès a demandé une peine de deux ans de prison ferme. Un comité regroupant différentes associations locales a appelé hier à juste titre, au calme.
Salim Haddou