La bombe a explosé à la sortie de la ville Boghni en allant vers Draâ El Mizan, hier matin, aux environs de 9h30, au passage du fourgon dont le chauffeur n’a pas cédé indiquent des sources bien informées, à la panique et a pu continuer jusqu’aux abords du lycée Zamoum, à quelques mètres de là. L’explosion de l’engin a fait un mort parmi les employés de l’entreprise canadienne. Il s’agit de Z.Y., la soixantaine, originaire de la région d’Assi Youcef.
Un mort et quatre blessés. C’est le triste bilan d’un attentat qui a eu pour cible, hier matin à Boghni, à 40 kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, un fourgon de marque G9 transportant des employés de l’entreprise canadienne SNC-Lavalin.
Le calme qui régnait habituellement dans cette contrée a été secoué par la déflagration. L’engin explosif, actionné à distance, a ciblé un groupe de patriotes exerçant comme agents de sécurité auprès de l’entreprise canadienne en charge des travaux d’installation d’infrastructures hydrauliques dans la région. Des opérations de renforcement des installations pour permettre à toute la région du Sud de bénéficier de l’eau du barrage de Koudiet Acerdoune de Bouira.
La bombe a explosé à la sortie de la ville de Boghni en allant vers Draâ El Mizan, hier matin, aux environs de 9h30, au passage du fourgon dont le chauffeur n’a pas cédé indiquent des sources bien informées, à la panique et a pu continuer jusqu’aux abords du lycée Zamoum, à quelques mètres de là. L’explosion de l’engin a fait un mort parmi les employés de l’entreprise canadienne. Il s’agit de Z.Y, la soixantaine, originaire de la région d’Assi Youcef.
Deux autres agents, A.H, K.R ont été blessés en plus d’un citoyen de passage sur les lieux au moment de l’explosion. Quelques minutes à peine, les services de sécurité ont bouclé les lieux en installant un cordon de sécurité la circulation automobile a été sérieusement perturbée. C’est le deuxième attentat qui cible un groupe de patriotes travaillant pour le compte de l’entreprise canadienne SNC-Lavalin en quelques mois seulement. On se souvient du carnage dont a été victime un groupe de patriotes de Maâtkas. Sept personnes y laisseront leur vie près de Mechtras dans une embuscade tendue à Ighil Oumenchar plus exactement.
Ils assuraient la même tâche que le groupe victime hier, à Boghni, à savoir assurer la sécurité dans les chantiers de l’entreprise canadienne. Après donc une nette accalmie, la région du sud de la wilaya allant de Draâ El Mizan aux Ouacifs renoue avec les actes terroristes et les réflexes de la peur ; elle qui est déjà prise dans un climat d’insécurité résultat de la prolifération de fléaux sociaux.
Après plusieurs attentats ayant ciblé des militaires dans la région de Yakouren et Ath Aïssi dont les sièges APC et celui de la gendarmerie qui ont été complètement détruits par un attentat kamikaze ; l’acte perpétré hier, est le premier dans une région qui a réappris à vivre sans la menace terroriste puisque le dernier en date, remonte au mois d’avril dernier, quand une bombe de fabrication artisanale explosa au passage d’un convoi militaire au centre-ville de Aïn Zaouïa, faisant quelques blessés. Boghni a, cependant, vécu en avril dernier, un grand moment de la mobilisation citoyenne contre les kidnappings, comme le rapt dont a été victime un citoyen de la région qui avait, on se souvient bien, mobiliser la population jusqu’à sa libération. L’attentat perpétré hier matin, à Boghni intervient, également, dans un contexte marqué par l’imminence de la réception de nouvelles installations hydrauliques au profit de la région, et au moment où des visites officielles sont déjà annoncées dans la région pour l’inauguration et l’inspection des grands projets dans le secteur de l’hydraulique où un important investissement est déjà réalisé pour permettre au du sud de la wilaya de Tizi Ouzou d’endiguer la crise des pénuries d’eau. Ce qu’il faut noter, enfin, c’est que la vie à Boghni a repris son cours normal quelques dizaines de minutes après l’attentat à la bombe. Le fait que la journée de vendredi, ne connaît pas beaucoup d’activités au centre-ville a aidé au retour au calme plus rapidement. “Les citoyens sont habitués à ce genre d’actes terroristes. On n’est plus dans les premières années de l’avènement du terrorisme dans la région, les gens ont appris à vivre avec et le banditisme aggrave encore la donne et leur compliquent la vie. Cet attentat poussera les citoyens à être plus que jamais vigilants,” nous dit un citoyen natif de la région de Boghni.
Tayeb. L / B.S
