L’Union nationale du personnel de l’Education et de la formation (Unpef) a sollicité le ministère de l’Education nationale, par le biais d’une demande officielle, de faire du jeudi prochain, qui est une journée ouvrable entre la fête de Aïd El Adha, et le week-end, une journée de repos. Cela, poursuit encore ce syndicat, permettra au personnel de l’éducation et de formation, issus des wilayas du sud et des zones enclavées de passer la fête de l’Aïd avec leurs familles et leurs proches.
Le secrétaire général de l’Unpef a, dans ce sens, exprimé la volonté du personnel de l’éducation et de la formation de travailler le samedi (20 novembre 2010) pour pouvoir récupérer la journée de jeudi.
Sur un autre registre, cette entité syndicale a demandé aux directeurs de l’éducation de verser les salaires du personnel du secteur de l’Education, qui sont à ce jour impayés, avant la fête de l’Aïd El Adha, fête de grosses dépenses.
Selon une source bien informée, et en l’absence d’une décision claire émanant du ministère de l’Education sur ce point, quelques directeurs de l’éducation ont saisi l’occasion pour obliger les enseignants à signer la feuille de présence, et ce, en vu de s’assurer de leur présence le troisième jours de l’Aïd El Adha. Dans le cas contraire, l’enseignant qui compte s’absenter le jeudi prochain, verra son salaire amputer de trois jours.
Effectivement, certains directeurs de l’Education nationale ont signifié aux enseignants que le ministère de l’Education nationale a rendu publique une circulaire qui stipule que tous les établissements scolaires fonctionneront normalement le troisième jour de l’Aïd. » C’est-à-dire les enseignants sont contrains de travailler le jeudi prochain « , a ajouté la même source. De leurs cotés, certains directeurs d’établissements scolaires ont réfuté l’existence d’une telle décision ministérielle. » Les directions de l’éducation ne nous ont transmis aucune circulaire dans ce sens « , ont appuyé certains directeurs d’établissements que nous avons approché. Par ailleurs, l’Unpef a tenu à réitérer son attachement à la revendication du départ à la retraite après 25 ans de service effectif, et refuse toute remise en cause de la retraite anticipée.
Ce syndicat demande également la prise en charge des dossiers de l’ordre pédagogique, restés en suspens, notamment le dossier des œuvres sociales, médecine de travail et celui du régime indemnitaire.
Lemya Ouchenir