Encore une journée de protestation d’apparence violente, hier encore au village d’Afir, situé au fin fond de l’est de Boumerdès.
Moins de deux semaines après une série d’actions enclenchées par d’autres douars avoisinants en signe de protestation contre la dégradation totale de leur cadre de vie, des dizaine d’habitants de l’agglomération de V’halil ont, eux aussi ce dimanche, bloqué le siège de l’APC pour “réclamer particulièrement le bitumage d’un axe routier.”
On s’insurgeait, hier, en fait, contre “la passivité” de ces responsables locaux et sans doute aussi leur “indifférence” à l’égard des villageois.
“Comme leurs prédécesseurs, ces élus municipaux n’ont pas (encore) pu dégager une enveloppe financière permettant le revêtement d’un tronçon d’un (1) kilomètre reliant autre douard au chef-lieu communal”.
Les nerfs à fleur de peau, les protestataires ont improvisé un sit-in devant la mairie, avant de “cadenasser” les bureaux de l’état civil, a-t-on indiqué.
Des pourparlers devaient être engagés, en milieu d’après-midi, entre les délégués du village en question et les responsables concernés pour trouver une solution au problème soulevé.
L’APC d’Afir a eu déjà affaire quelques jours avant l’Aïd El Adha, à la masse d’habitants d’autres douars, entre autres, Tala Oulmane et Tala Arous, sortis dans rue pour revendiquer le règlement des problèmes d’eau, des routes et de l’éclairage public.
Salim Haddou