A Aït Yahia Moussa, certains villages se trouvent à plus d’une quinzaine de kilomètres du chef-lieu. De ce fait, les citoyens désirant y aller en vue de se voir délivrer les pièces administratives dont ils ont besoin, notamment en début d’année scolaire, éprouvent de nombreuses difficultés. Dans cette optique, deux antennes administratives ont été inscrites pour Iâllalen et Tachtiouine. C’est une façon pour les autorités locales de rapprocher davantage l’administration du citoyen. Si ces deux infrastructures n’ont pas été encore, lancées, c’est parce que les assiettes foncières pouvant les accueillir ne sont pas disponibles, quand on sait que dans les villages les terrains appartiennent aux particuliers. Dernièrement, le maire de cette municipalité nous a appris que l’antenne d’Iâllalen sera réalisée sur un lopin de terrain relevant du domaine forestier alors que pour celle de Tachtiouine, une assiette a été dégagée et son propriétaire sera indemnisé dans le cadre de la loi se rapportant à cet effet. En tout cas, de telles structures sont si importantes que dans certains villages, des propriétaires terriens ont souvent accepté de faire don de sites. A Tafoughalt, par exemple, au milieu des années 80, un propriétaire a cédé gracieusement d’une partie de sa propriété pour l’annexe administrative du village et pour la mosquée. Les autorités locales souhaitent que les deux projets en question soient concrétisés le plus rapidement possible en vue de soulager tous ces citoyens qui prennent d’assaut notamment le service d’Etat civil.
Amar Ouramdane