Les faits de l’affaire remontent au mois de mars de l’année 2010, lorsque l’un des trois accusés, le dénommé B.A.M avait rencontré un citoyen originaire de la région de Boumerdes qui s’apprêtait à partir vers Ouled Selmoun dans la commune de Khabouzia, alors il monta dans la voiture de l’accusé pour le déposer. Au cours du trajet, ils rencontrèrent deux autres personnes que le chauffeur semble parfaitement connaitre, raison pour laquelle, ils les prient de monter dans la voiture. Pendant que la voiture roulait, les deux acolytes du taxieurprovoquèrent une dispute avec l’étranger, et celle-ci a dégénéré pour qu’elle finisse en une séquestration pure et simple. Puisque que les trois compères ont ligoté le voyageur pieds et poings liés pour l’abandonner dans une maison inhabitée et isolée. Heureusement que la victime est arrivée à se défaire en leur absence pour prendre la fuite et alerter les services de sécurité. Ces derniers ont ouvert une enquête, et arrêté les trois malfaiteurs par la suite. Ces malfaiteurs sont traduits devant la cour criminelle de Bouira, avant-hier, poursuivis pour les délits d’association de malfaiteurs, de séquestration, violence, et atteinte à l’honneur. Ils ont été condamnés à 3 ans d’emprisonnement ferme chacun, assortis d’une amende judiciaire de 20 millions de centimes. Le ministère public a requis pendant le déroulement du procès, la condamnation à 20 années d’emprisonnement ferme à leur encontre et une amende judiciaire.
Fahem.H
Dix années d’emprisonnement pour activités terroristes
La cour criminelle a condamné avant-hier l’accusé A.G coiffeur de son état et habitant la localité de Ben Haroun, dans la commune de Djebahia, à 10 ans de prison ferme, pour les délits qui lui sont reprochés, à savoir, l’adhésion aux groupes terroristes. Le représentant du ministère public avait requis la prison à perpétuité à l’encontre de l’accusé durant le jugement de l’affaire. Par ailleurs, la cour a condamné à la peine capitale par contumace, trois terroristes en fuite. Les faits de l’affaire remontent au vingt-huitième jour du mois de Ramadhan de l’année 2009, lorsque la citoyen R.G venait d’être assassiné à l’aide d’une arme à feu, au sortir de sa maison située à Ben Haroun, après avoir reçu un appel téléphonique. Le corps de la victime fut évacué vers l’hôpital et une enquête a été ouverte par les services de sécurité. Par la suite, des soupçons pesèrent sur 4 personnes qui furent des compagnons de prison du défunt auparavant, et parmi eux, son cousin A.G, âgé de 26 ans. Ce dernier a nié toute participation dans cette affaire. Le père de la victime a déclaré durant le procès que son fils venait de recevoir un coup de téléphone au moment des faits, et c’est pourquoi il est sorti de la maison. Quelques minutes après, il entendit six coups de feu, qui l’ont incité à sortir dehors pour s’enquérir de la situation, surtout que les coups de feu semblaient provenir d’un lieu très proche de la maison. A sa grande affliction, il a retrouvé son fils R.G, âgé de 30 ans gisant mort.
F.H.
Trois années ans de prison ferme pour assistance aux terroristes
La cour criminelle au cours de sa troisième session qui se déroule au niveau de la cour de Bouira, a condamné avant-hier, à 3 années d’emprisonnement ferme l’ accusé poursuivi pour le délit de soutien aux groupes terroristes qui activent dans la région est de la wilaya, Bouira. A souligner que le mis en cause travaillait pour le compte d’un commerçant dans un local d’alimentation générale dans la localité de M’Chedallah, et il lui est arrivé de fournir des denrées alimentaires aux terroristes sans prévenir les autorités
F.H.