C’est devenu presque une tradition. A l’approche de chaque fête dont la célébration nécessite la préparation d’un bon repas en vue de marquer l’évènement en famille, les prix de légumes, fruits et viandes s’enflamment au détriment des personnes aux maigres revenus.
A titre d’exemple sur cette flambée vertigineuse des prix, le haricot vert, ou le roi de la casserole, a atteint les 250 DA le kilo ! Quant à la courgette, elle est cédée à 130 DA le kilo. En outre, et bien qu’elle soit sa saison, la fève s’écoule à 100 DA le kilo, à l’étonnement de quelques-uns. De même pour la tomate, premier choix, elle se vend à 100 DA. Le prix de la salade quant à lui est de 900 DA, alors que celui de la carde est fixé à 70 DA le paquet. Enfin, est considéré comme étant raisonnable, le prix de la pomme de terre cédée à seulement 30 DA le kilo.
Il est vrai que le gouvernement algérien a affiché à mainte fois, sa volonté de réguler les prix des fruits et légumes. Toutefois, cette volonté n’est pas concrétisée à ce jour sur le terrain. Et par conséquent, les prix continuent de valser au gré de la cupidité de certains commerçants, mais aussi de la spéculation des citoyens sur l’augmentation des prix des légumes et des fruits à l’approche des fêtes.
Boualem Slimani