C’est à partir de Bouira, lors de sa visite d’inspection à travers la wilaya que le Ministre de la Santé M Djamel Ould Abbas s’est prononcé sur l’illégitimité de la grève qui touche de nombreux EPH et EPSP à travers le territoire national.
A propos des grévistes, le premier responsable du secteur de la Santé indiquera que “Les syndicalistes se trompent et induisent par la même les citoyens en erreurs.’’ Selon le Ministre, le dossier des paramédicaux a été pris en charge par son département et le problème a été résolu depuis près de deux semaines.
“Cela fait quatre mois que les négociations entre les syndicalistes et le ministère sont en cours sur les deux revendications à savoir le système LMD et l’accession à la catégorie 11. D’ailleurs, le dossier a été transmis au niveau de la Fonction publique et au Secrétariat général du gouvernement, et fait actuellement l’objet d’une exécution des textes d’application ’’ En revenant sur la grève organisée par le Syndicat algérien des paramédicaux (S.A.P), le Ministre de la Santé déclarera avoir étudié le dossier à temps pour éviter que d’ici la fin Juin, près de 90.000 infirmiers auraient été privés de leurs arriérés de salaires. Des arriérés équivalents à la période 2008, 2009, 2010 et 2011. Concernant le mouvement de grève qui a débuté avant-hier, le premier responsable de la Santé affirmera que “La grève est illégale !’’, avant de souligner qu’en date du 31 janvier, la justice s’était prononcée également sur l’illégalité de ce débrayage. En évoquant le chiffre de 14 à 15% des établissements sanitaires touchés par cette grève, le ministre se dit déçu pour les grévistes sur lesquels sera appliqué la loi dans toute sa rigueur, à savoir des retenues sur salaires. Enfin, à la question de savoir si le préavis de grève du SAP est maintenu pour la semaine prochaine, M Ould Abbas dira que “C’est un rêve ! Toutes les doléances des paramédicaux sont au niveau de la Fonction publique et que le ministère tiendra ses engagements.
Notons enfin, qu’au deuxième jour de la grève nationale des paramédicaux, le même taux que la veille avait été enregistré avec le même écart, c’est-à-dire 55% selon le SAP et 15% selon les services de la DSP.
H.B.
