Vivant dans des conditions précaires, des citoyens de la commune de Toudja, distante de 20 km du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, ont procédé dans la matinée du jeudi dernier, au squat de quelques cinq logements sociaux des heures durant, avant de les quitter le même jour. Cela s’est produit dans la localité de Larbaâ, relevant de Toudja, où est implantée une unité de 20 logements construits par le promoteur OPGI dans le cadre du dispositif LSL (Logement social locatif).
Informés sur cette occupation illégale, tout l’exécutif communal de Toudja, le chef daïra d’El kseur et des responsables d’OPGI se sont déplacés à Larbaâ pour discuter avec les squatters et les convaincre de renoncer à leur action. « Tout l’exécutif s’est rendu sur les lieux, on a entamé des pourparlers et discuté longuement avec eux, et ils ont revenus à la raison », nous a indiqué M. Betka Mouloud, vice-président à l’APC de Toudja, qui a convaincu ces citoyens de quitter ces logements squattés. Notre interlocuteur a précisé que ces logements, lancés en 2007, ne sont pas encore réceptionnés, car des travaux de viabilisation restent à réaliser pour les rendre habitables, « ils n’ont pas les commodités necéssaires pour qu’ils soient habitables, ces logements ne sont pas viabilisés », a déclaré notre source. Par ailleurs, nous apprenons que la commune de Toudja a bénéficié au titre du P.Q
2010/2014, d’un projet de réalisation d’une unité de 40 logements sociaux (LSL). Toutefois, cela est largement insuffisant par rapport au nombre de demandeurs dans cette commune sujette à l’exode rural.
Boualem Slimani