Située au beau milieu de la ville de Bouira, la salle de sport Lasber Aissa ne méritait pas une telle dénomination. Lors d’une virée au niveau de cette structure pour s’enquérir de l’état de la pratique du sport, en particulier par la gent féminine, grande fut notre surprise de trouver ladite enceinte dans état piteux et lamentable. Une salle engorgée d’eau de pluie des dernières précipitations à cause des fissures constatées au niveau de son étanchéité où des trous béants laissent l’eau s’infiltrer pour se déverser non seulement sur la grande salle ; lieu de la pratique du sport, mais aussi sur les salles annexes, à savoir les vestiaires et les sanitaires. De larges flaques d’eau ont été enregistrées au niveau de ces salles qui ne peuvent être utilisées par ces sportives. D’ailleurs, même l’entraîneur de ces cadettes et benjamines, rencontré sur les lieux se trouvait dans l’embarras pour trouver un endroit idoine pour permettre aux filles d’enfiler leurs tenues de sport. Quant à la grande salle, elle n’est pas mieux lotie que les salles annexes, puisque outre ses vitres brisées, c’est son parterre qui pose problème, n’étant couverte que de béton, en lieu et place du tapis et des tatamis… On imagine les conséquences d’une chute sur un sol aussi dur que celui-ci. C’est avec courage passion que l’entraîneur s’accroche et s’acquitte de sa tache dans le seul souci de satisfaire les adeptes de la pratique d’une discipline sportive, entre basket-ball; handball et autres sports de combat. Mais à quels prix ? Pour le moment la seule demande de ces filles est la prise en charge de cette salle de sport en matière de réaménagement et de réhabilitation, additivement à la demande de l’octroi des équipements nécessaires. Selon l’entraîneur du basket-ball, il y’aurait au moins une centaine de filles qui s’adonne à la pratique d’une discipline sportive dans les différentes catégories d’âge.
K. F.